"Travailler au service à la clientèle m’aide au plan interpersonnel dans la vie de tous les jours. J’ai les outils nécessaires pour faire face aux problèmes et trouver des solutions", explique Ariane Jodoin-Aubertin. Originaire des Cantons-de-l’Est, elle est arrivée à Montréal il y a quelques années. Après avoir travaillé dans des centres de rénovation et des restaurants, elle était à la recherche d’un travail qu’elle pourrait combiner avec ses études en sciences politiques et qui représenterait un nouveau défi. Ariane a commencé chez Phocus Solutions en tant qu’agente au service à la clientèle. Après sept mois de bon boulot, on lui a proposé un emploi de chef d’équipe, emploi qu’elle occupe actuellement. Lorsqu’un agent ne réussit pas à régler le problème d’un client, il se tourne vers elle. "Pour moi, c’est motivant d’avoir à trouver une solution à un problème qui semble sans issue", ajoute-t-elle.
Depuis qu’elle travaille dans un centre d’appels, l’étudiante constate les nombreux préjugés des gens sur ce domaine, surtout en ce qui a trait au télémarketing. Bien qu’elle ne fasse pas de sollicitation par téléphone, elle comprend pourquoi ce métier peut en intéresser plusieurs: "Faire de la vente est très motivant. Il y a des primes au rendement, et certaines personnes aiment travailler sous pression", raconte-t-elle, en ajoutant que les superviseurs, dans ce cas-ci, agissent un peu comme des entraîneurs et motivent leurs troupes à vendre.
Pour aimer le travail en centre d’appels, dit-elle, il faut être prêt à travailler devant son ordinateur, isolé dans son bureau à cloisons. Pour ce qui est des avantages, ils sont nombreux: horaire flexible, travail dans un esprit familial et bonne ambiance de groupe, apprentissage de nouvelles technologies et bonnes relations avec les patrons. "C’est intéressant de voir qu’on peut accéder à des postes supérieurs et grimper les échelons si on s’applique. Le meilleur exemple, c’est le vice-président qui, lui-même, a commencé en tant qu’agent lorsqu’il était étudiant!"