Vie

Cardio Plein Air : Et que ça pompe!

Sans peur ni reproche, j’ai enfilé mes habits de pseudo-sportive et suis allée me joindre à un groupe de Cardio Plein Air qui se préparait à son heure et quart d’entraînement sur les plaines d’Abraham. Compte rendu.

Cardio Plein Air est une de ces belles histoires d’entreprises qui partent de presque rien sauf d’une bonne idée et d’un peu de volonté, pour atteindre les sommets en moins de deux. Fondée à Montréal en 2000 par Danielle Danault, Cardio Plein Air, comme le nom le dit, propose de faire pomper son cardio hors des salles d’entraînement. Le concept est maintenant présent dans 70 parcs de la province et au-delà, et est débarqué à Québec en 2005, à l’initiative de Julie Des Rosiers.

En cinq ans, le nombre de franchises dans la région est passé à sept, et c’est maintenant plus de 350 personnes par semaine qui s’entraînent en groupe dans les nombreux espaces verts (ou blancs, car on sort même l’hiver!) de la ville, comme les plaines d’Abraham et la base de plein air de Sainte-Foy.

Par un (très) frais mercredi de la mi-mai, Julie Des Rosiers et sa bedaine m’accueillent, question de parler un peu avant de faire du cardio. Je tâte le pouls. Moyenne d’âge? De 35 à 55 ans. Seulement des femmes? En général, mais il y a des hommes aussi! Cours offerts? Celui que je vais suivre, Cardio-Musculation, mais aussi: Cardio-Poussette, pour les nouvelles mamans, Cardio-BootCamp, pour les crinqués de ce monde, et quelques autres. Et maintenant: vais-je survivre?

"Le cours est fait pour s’ajuster au niveau d’intensité de chacun", me rassure la future maman. "Comme moi, il y a des exercices que je ne fais pas, ou différemment", dit-elle. Car à deux mois d’accoucher, elle n’a pas encore l’intention de s’arrêter. "Je m’entraîne chaque jour, c’est comme une drogue!" Ce n’est pas la première fois qu’un sportif me dit ça… Ça doit bien être vrai!

La jeune entraîneuse motivée et souriante – et qualifiée, comme tous les autres entraîneurs, une politique de l’entreprise – se pointe bientôt, et arrivent les dames avec qui je partagerai mon cours. De différents âges, elles ont toutes l’air de bonne humeur, et en forme. Et hop, c’est parti!

POULS SUR POULS

On commence avec quelques mouvements d’échauffement. Rapidement, on passe en mode cardio. Marche rapide entrecoupée de mouvements typiques du workout, qu’on exécute pour la plupart en se déplaçant: sauts, flexions, mouvements de boxe avec les bras, toutes les parties du corps y passent…

Une gentille dame m’encourage: "On dirait que tu es là depuis toujours!" Tout va bien. Je n’ai pas l’impression de trop pomper, mais mon pouls s’accélère de plus en plus. Pouls qu’on prend à trois reprises, question de vérifier notre travail.

L’air de rien, on parcourt près de 4 km en 45 minutes. C’est 700 calories de brûlées, me dit Julie, avec vue sur la nature en prime. Les 30 dernières minutes sont consacrées à la musculation à l’aide d’une bande élastique et d’un tapis de sol. Biceps, triceps, abdominaux, pompes… et puis quelques minutes d’étirement et de relaxation bien méritées.

Je retourne chez moi, le pied léger, tout à coup charmée par l’idée de m’inscrire aux cours d’été, qui débutent le 28 juin prochain.

Cours d’été: Du 28 juin au 5 septembre (inscriptions ouvertes dès le 24 mai)

Infos: www.cardiopleinair.com