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Géocaching : Partie de cache-cache

Plusieurs amateurs de géocaching s’entendent pour dire que le GPS représente un réel guide touristique… Impressionnantes sont les découvertes que l’on peut faire autour de chez soi, en se laissant guider par ce fameux gadget…

"En faisant du géocaching, on visite souvent des endroits magnifiques tout près de chez soi. Les caches sont généralement placées par des gens qui nous font découvrir de beaux sites méconnus et qui ne se retrouvent pas nécessairement dans les guides touristiques", explique Monic, alias Biolog dans le monde du géocaching. Si vous ne connaissez pas ce hobby qui gagne en popularité, en voici une brève description. Il s’agit de trouver, à l’extérieur, des caches (contenants camouflés) installées par d’autres géocacheurs à l’aide d’un GPS qui vous mène aux coordonnées prises sur le site Web www.geocaching-qc.com. On peut y échanger de petits objets, mais surtout on doit signer le carnet de bord comme preuve de notre visite. Bref, un hobby qui plaît aux sportifs autant qu’aux amateurs de gadgets électroniques. Dans la grande région de Montréal, un vrai monde parallèle est camouflé. Pour ceux qui veulent tenter le coup (il faut posséder un GPS et s’inscrire sur Internet d’abord), voici quelques suggestions de parcours.

Caches urbaines ou caches nature?

"La difficulté des caches urbaines et aussi ce qui fait leur charme, c’est qu’il faut user d’ingéniosité pour ne pas se faire remarquer puisqu’on est en milieu urbain, entouré de gens", explique Carole, une adepte montréalaise. Elle explique que c’est pour que les caches ne se fassent pas voler ou abîmer qu’il faut demeurer discret. À Montréal, il y a des caches dans pratiquement tous les parcs. "Parmi les plus intéressantes, il y a celles du parc de la Visitation, du parc Maisonneuve, du mont Royal et il y en a même autour du Jardin botanique", mentionne Monic.

Pour les amateurs de sensations fortes, il y a aussi des caches à trouver dans des cimetières ou encore à deux pas d’une piste de Dorval où l’on se retrouve sous les avions qui atterrissent. Pour ceux qui veulent redécouvrir le métro de Montréal, il y a une cache de type multi où on doit se promener de station en station, répondre à des questions d’observation, pour finalement arriver au point ultime. Certaines caches nous en apprennent aussi sur notre histoire, comme c’est le cas de quelques-unes placées dans le Vieux-Port. En arrivant sur place, il faut trouver les réponses à des questions de connaissances historiques pour trouver les réelles coordonnées.

Plusieurs parcours intéressants pour les amateurs de plein air se trouvent à proximité de Montréal. En prenant la piste cyclable qui longe la voie maritime et qui se rend à l’île Notre-Dame et à l’île Sainte-Hélène, on peut trouver pas moins d’une vingtaine desdits contenants. Le parc des Îles-de-Boucherville, le parc des Salines à Saint-Hyacinthe et le boisé Sainte-Dorothée à Laval sont aussi de beaux endroits où pratiquer le géocaching. "On a placé une série de caches où les gens peuvent en apprendre sur les différents types d’arbres au Parc régional de Longueuil. Les géocacheurs sont souvent très surpris de voir qu’on peut se retrouver en pleine nature et rencontrer des chevreuils en plein coeur de Longueuil!" raconte Monic de l’équipe Biolog.

Le géocaching et le sport

"Le géocaching peut très bien se combiner à notre sport favori. Ça ajoute un défi de plus à l’activité!" signale Carole. Celle qui s’entraîne pour monter le Kilimandjaro partira bientôt dans les Alpes et elle y a déjà repéré quelques caches! Pour les cyclistes, on retrouve des caches le long de plusieurs pistes cyclables, comme celle du canal Chambly ou au parc de la Rivière-du-Nord à Saint-Jérôme. Ceux qui préfèrent les sports nautiques peuvent s’attaquer à la série de caches placées aux Mille-Îles, accessibles en canot ou kayak. Bien sûr, l’hiver, on découvre les caches aux abords des pistes de ski alpin et de ski de fond et on s’aventure dans les sentiers en raquettes.

Certaines caches nécessitent même qu’on descende une paroi rocheuse en rappel ou qu’on fasse de la plongée sous-marine! "Ce qui est le plus intéressant dans le géocaching, c’est que chacun peut en faire à sa mesure et dépasser ses propres limites, autant les enfants, les ados, les retraités que les sportifs extrêmes", affirme Monic. Sur le site Internet, les caches sont classées par niveau de difficulté du terrain et on peut rechercher des caractéristiques particulières pour trouver le parcours qui nous convient. Mais attention, on peut y prendre goût! "On se laisse rapidement prendre au jeu de la compétition. On veut faire toujours plus de caches, en avoir le plus possible à son actif. Bref, on devient vite accro!" conclut Carole, sourire en coin.

Toute l’information est donnée sur www.geocaching-qc.com