"En tant que biologiste montréalais, il est impossible de passer à côté de ce soupçon de vert qu’on aperçoit d’un peu partout dans la ville. Le mont Royal est d’une telle biodiversité qu’il faut se rendre relativement loin en périphérie de l’île pour retrouver cette richesse", raconte avec passion Claude Drolet, responsable des services de conservation de la montagne. Pour ce spécialiste de l’ornithologie, la montagne est un laboratoire d’observation. Le cimetière abrite une quantité impressionnante d’oiseaux qui préfèrent les aires ouvertes, et on peut aussi observer les rapaces qui planent au-dessus des zones d’escarpement. "Chaque saison apporte avec elle de nouvelles espèces. Nous, les ornithologues du mont Royal, on guette même avec enthousiasme l’arrivée des goélands au printemps. C’est ça quand on est passionné!" conclut le biologiste.