À la cime des arbres
Concept directement importé d’Europe, l’escalarbre dit tout dans son nom. Cette discipline sportive consiste à escalader le tronc d’un arbre jusqu’à une hauteur de 50 pieds. Le seul endroit pour s’y adonner en Amérique du Nord, c’est à Arbraska Rawdon, grâce au directeur général de l’endroit, Stéphane Vachon. "On célèbre le 10e anniversaire du parc. On voulait donc ajouter une nouveauté. L’escalarbre, c’est comme le prolongement logique de nos parcours. Nous avons ici de magnifiques pins blancs centenaires qui se prêtaient tout à fait à ce genre d’activité."
Les mordus d’escalade découvriront une nouvelle sensation, celle d’une paroi beaucoup moins large que ce à quoi ils sont habitués. "C’est une autre façon d’être en contact avec la nature. Cinq arbres sont propices à l’escalade, dont un tronc qui a un dévers à faire frissonner les plus téméraires."
Les sessions d’escalarbre durent en moyenne une heure et demie à deux heures et comprennent une période de repos dans un immense filet fixé à 42 pieds dans les airs.
Marcher sur un fil
Vous les avez peut-être déjà aperçus dans un parc de Montréal ou le dimanche aux tam-tams du Mont-Royal. Ils se tiennent debout sur un fil fixé entre deux arbres sans être funambules pour autant. Ce sont des adeptes de slackline, une discipline qui a vu le jour en Californie dans les années 80 et qui est en croissance au Québec depuis cinq ans. Quand on s’approche, on constate que le slackline se pratique sur une sangle tubulaire qui est beaucoup plus flexible qu’un fil de fer.
Selon Dhanaé Audet-Beaulieu, mordu de slackline, il n’y a pas meilleure façon de travailler corps et esprit: "C’est excellent pour développer les muscles, l’équilibre et, par la suite, on peut essayer différentes figures sur la sangle. Mais c’est surtout très bon pour l’esprit, parce qu’on se vide la tête en étant complètement concentré sur nos mouvements."
Les curieux peuvent jeter un coup d’oeil à son documentaire Highlining California pour voir l’ampleur du phénomène. On peut s’initier en allant à la rencontre de cette communauté tous les dimanches d’été à 13h près des tam-tams du Mont-Royal, ou en suivant un atelier au Centre intérieur de Slackline Montréal dans Pointe-Saint-Charles.
Ma ville: un terrain de jeu
Le mobilier urbain n’a pas initialement été conçu pour le parkour, mais à voir les exploits des adeptes de ces acrobaties de rue, c’est à croire que la fonction première de certains édifices est d’accueillir leurs pirouettes! Le parkour est un sport ou une méthode d’entraînement qui consiste à contourner ou utiliser des obstacles en courant, sautant ou grimpant. Des cours pour débutants sont offerts par la Communauté du parkour au Québec, en session de huit cours de deux heures.
Il existe également un site Internet qui répertorie les meilleurs emplacements pour s’adonner au parkour partout dans le monde. Le site parkour-spot.com indique qu’à Montréal, le palais de justice, la cathédrale Marie-Reine-du-Monde et le Centre canadien d’architecture sont de bons repaires pour les acrobates urbains.
Chute libre
Plus besoin de se taper le saut en parachute pour se rapprocher de la sensation de voler. Depuis deux étés, l’Espace Aérodium, situé au parc Jean-Drapeau, propose des sessions de simulation de chute libre. Grâce à cinq moteurs électriques, le simulateur souffle un vent ascendant à 200 km/h sur lequel on se laisse porter et on apprend… à voler! Il faut voir les moniteurs à l’oeuvre pour comprendre toutes les possibilités de cette immense machine à vent. Attention: l’expérience, aussi courte soit-elle, peut rapidement créer une dépendance.
Navigation nocturne
Le rafting est probablement parmi les sports extrêmes les plus connus au Québec. Si vous pensez avoir tout vu, il faut alors tenter une expérience unique au Canada, le rafting de nuit. C’est sur la rivière des Outaouais qu’HorizonX propose cette aventure hors du commun, qui doit avoir lieu pendant les cinq jours précédant ou suivant la pleine lune. C’est effectivement à la lueur de cet astre (et d’aucune autre source lumineuse) que les plaisanciers sont dirigés sur la rivière dans une expédition qui s’échelonne de 22h à 2h du matin. Le propriétaire de l’endroit, Martin Bertrand, précise que les commentaires des participants sont toujours unanimes: "Tout ce qu’ils trouvent à dire, c’est toujours la même chose: wow!"
Carnet d’adresses /
Arbraska Rawdon: 4131, rue Forest Hill, 1 877 886-5500, www.arbraska.com
Slackline: 801, rue Hibernia, 514 564-7295, www.slacklinemontreal.com
Espace Aérodium: parc Jean-Drapeau, stationnement P2, 514 871-8883, www.lespaceaerodium.com
Communauté du parkour au Québec: www.pkqc.ca
HorizonX: 12, rue Cadieux, L’Île-du-Grand-Calumet, 1 866 695-2925, www.horizonx.ca