Une équipe internationale dirigée par des chercheurs des universités McGill et McMaster a découvert que manger beaucoup de légumes et fruits crus pouvait réduire l’effet de la variante du gène 9p21. Présente chez 75% de la population mondiale, elle augmente le risque de maladies cardiovasculaires. L’étude (27 000 personnes de cinq ethnies différentes) montre qu’il serait possible de modifier les effets de son bagage génétique. "Il y a une interaction entre l’alimentation et cette variation génétique particulière. Les personnes qui ont consommé le plus de fruits et légumes crus dans notre échantillon présentent un risque similaire à celui des personnes qui n’ont pas cette variante. Mais des recherches restent à faire, car on ne sait pas si l’alimentation ou le mode de vie peuvent modifier d’autres prédispositions génétiques", explique le Dr Jamie Engert, cochercheur principal de l’étude et chercheur en maladies cardiovasculaires à McGill.