François-Guy Thivierge
ne tient pas en place. Après avoir gravi les plus hauts sommets de chaque continent, il n’allait pas se contenter de revenir à son quotidien, qui consiste à diriger son école d’escalade entre deux conférences. Il fallait qu’il fasse de son exploit un objet concret, beau livre dans lequel il évoque ses souvenirs sous forme de journal. Enluminés de magnifiques photos, les textes de Aux sommets disent la difficulté d’atteindre les toits du monde, de vaincre la peur, de passer outre les barrières physiologiques qu’imposent l’altitude et la fatigue, mais surtout, Thivierge y partage superbement l’ivresse du défi relevé et de l’aventure sportive comme métaphore de la vie.