L’idée lui est venue de l’organisme que chapeaute son mari, SoCœur de Montréal (voir encadré), une ligue de soccer au profit de la recherche sur le cancer. Ayant adopté le Zumba Fitness lors de son congé de maternité au point de suivre la formation et devenir instructrice, Valérie Jolivet a suivi le même modèle pour fonder l’association Bouge et donne. «Je me suis demandé comment utiliser ma formation pour aider les gens en reversant les profits à une cause. Celle des enfants me paraissait tout à fait naturelle», explique la jeune maman qui œuvre dans le domaine des communications et du marketing. Outre les frais administratifs et de location du studio, tous les profits des classes de Bouge et donne iront à la Fondation Rêves d’enfants.
Petits pas
Lors de son arrivée au Québec il y a neuf ans, la Française d’origine s’éprend de musiques et de danses latines. Elle multiplie les cours de salsa, de bachata, de merengue. Pas étonnant qu’elle ait été électrisée par le Zumba Fitness, un programme cardiovasculaire de danse sur des rythmes entraînants! «Cette activité permet de brûler des calories, de s’entraîner dans une ambiance super conviviale. On se revigore, on s’énergise et il y a même une sorte de frénésie qui se dégage des cours», avance celle qui aime pouvoir créer ses propres chorégraphies. «Je prends de l’inspiration du Zumba Fitness et je peux faire voler ma créativité. Mes routines sont à 70 % inspirées de musique latine: calypso, bachata, merengue, salsa, rumba.»
Cela lui paraît propice de rattacher ce plaisir de partager à son engagement social. «Je suis très curieuse de nature et j’ai toujours été fortement impliquée socialement. Depuis mon arrivée ici, je me suis engagée auprès de différentes causes. J’ai été élevée dans cet esprit de donner à son prochain», résume celle qui a été lauréate dans le cadre du programme leadership de la Société canadienne de la sclérose en plaques.
Ainsi, la jeune femme a suivi toutes les étapes nécessaires à la vitalité de son projet. Le local du boulevard Saint-Laurent a été réservé. Ne reste plus qu’à remplir sa classe et peut-être même en ouvrir d’autres à Montréal ou sur la Rive-Sud. «La première session se fait au profit de Rêves d’enfants. La prochaine pourrait se faire au profit d’un autre organisme qui aide les enfants malades ou défavorisés», laisse-t-elle planer.
Info /
Bouge et donne: bougeetdonne.ca
Du 11 janvier au 28 mars, les mercredis à 18h
Au Studio Métronome: 4557, boulevard Saint-Laurent, Montréal
Du soccer caritatif
Il y a cinq ans, Grégory Chevillard fondait SoCœur de Montréal, un organisme à but non lucratif qui permet de pratiquer le soccer à moindre coût tout en soutenant la recherche contre le cancer. Lui-même chercheur ayant longtemps œuvré dans le domaine du cancer et fana de soccer, il a bâti un modèle d’organisation à nul autre pareil. Chaque saison, une douzaine d’équipes s’affrontent entre elles au sein de la ligue, jusqu’aux championnats qui permettent d’amasser des fonds. «Comme chercheur, je sais combien les fonds sont importants et nécessaires. Les joueurs trouvent le concept original. Ils aiment avoir l’impression de jouer pour une belle cause», raconte M. Chevillard. À ce jour, plus de 10 000 $ ont été reversés à la Société de recherche sur le cancer. socoeurdemontreal.ca