Les Branchés Lunetterie

Dès qu’on entre dans une des trois succursales des Branchés Lunetterie à Montréal, Québec et Saint-Jérôme, on comprend immédiatement qu’ici, on est à des années-lumière de tout ce qu’on a connu ailleurs en matière d’optique. Exit le blanc éclatant et la tendance futuriste. Place au bois, à la pierre, aux meubles anciens. Dans la boutique montréalaise, un piano à queue trône même au centre de l’espace, comme si on entrait chez quelqu’un plutôt que dans un commerce. Un aspect chaleureux totalement voulu par Anne-Marie Faniel et Patrick Bolduc, des amoureux qui ont mis en commun leurs passions respectives pour faire des Branchés Lunetterie un succès retentissant. Pourtant, rien ne les prédestinait à se lancer dans cette aventure. «À un moment donné, raconte Anne-Marie Faniel, j’ai été très malade. Si bien que quand je m’en suis sortie, nous avons décidé, avec Patrick, de vivre nos rêves respectifs. Lui, il voulait ouvrir une lunetterie, et moi, je voulais chanter de l’opéra.» Tout ne s’est pas fait en un claquement de doigts. Pendant six ans, leur lunetterie a été ambulante. Anne-Marie passait même une journée par semaine dans les couloirs de Radio-Canada pour équiper les employés. En 2005, ils ont décidé d’ouvrir une première boutique à Saint-Jérôme. Mais ils ont vite été dépassés par les événements. «À cause d’un passage à la télé, les gens venaient de partout nous consulter et attendaient des heures, ça devenait ingérable.» Les Branchés ont donc commencé à se développer et continuent à le faire puisque deux nouvelles succursales, à Saint-Hubert et à Laval, verront le jour en 2013.

L’humain au centre de tout

«Comme je suis une artiste, je ne pouvais faire autrement que de changer l’approche que j’avais connue dans les autres lunetteries. Je voulais qu’on tienne plus compte de l’humain dans toutes ses dimensions.» Dans cette optique, Anne-Marie Faniel s’est appuyée sur son expérience de maquilleuse et coiffeuse pour réaliser une analyse complète du visage et du style des clients avant de leur proposer des montures. «Il ne faut pas seulement s’intéresser à la forme du visage, mais aussi regarder la couleur des yeux, des cheveux, la pigmentation de la peau et même les effets du temps, car quand le visage vieillit, les tempes s’élargissent. Il faut donc combler cet espace pour que l’œil soit parfaitement centré.» Il en résulte de vraies métamorphoses qui rendent évidemment les gens heureux. «Ils ont peur de changer, alors nous sommes là pour les accompagner du début à la fin du processus, de manière personnalisée et humaine.» Au-delà de ce service, les clients peuvent aussi compter sur des prix de montures et de lentilles défiant toute concurrence, en moyenne de 30 à 50% moins cher que sur le marché. Une révolution dans ce secteur d’activités.

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Les montures Faniel

Comment Anne-Marie Faniel a-t-elle eu l’idée de créer sa propre collection de montures? «Parce que je voyais que les grandes marques de lunettes dictaient des tendances qui s’intéressaient plus à l’objet lui-même qu’aux visages qui les portaient.» Elle a donc eu envie de créer des montures de qualité et, tout comme elle, colorées et raffinées. Et a même poussé l’audace jusqu’à trouver un artisan français capable de produire des montures avec de l’acétate recyclé et pouvant contenir de la matière. Résultat: des lunettes écologiques graphiques, artistiques, voire architecturales qui font beaucoup d’effet, à un prix accessible. Impossible? C’est que vous ne connaissez pas cette femme qui carbure à la passion. «Dans la vie, on peut tout faire», conclut d’ailleurs celle qui a aussi enregistré plusieurs albums d’opéra et monté le mégaspectacle Vincero. Un modèle à suivre!

Les Branchés Lunetterie à Montréal

1821, avenue du Mont-Royal Est

514 903-1765

lesbrancheslunetterie.ca