Recrutement: métiers et candidats d'avenir
Avant d’investir temps et argent dans une formation, jetons un coup d’œil aux perspectives d’emploi à long terme. La bonne nouvelle, c’est que le marché du travail est dans une bonne période.
L’emploi sera en croissance partout au Québec au moins jusqu’en 2016 et d’ici 2021, près de 1,4 million d’emplois seront disponibles. «Il y aura beaucoup d’emplois dans presque tous les secteurs en raison des départs à la retraite, mais il y a quand même trois secteurs d’activités qui connaissent une plus forte croissance: soins de santé et assistance sociale, services professionnels scientifiques et techniques et le commerce au détail», explique Louis-Philippe Tessier-Parent, économiste chez Emploi-Québec (emploiquebec.net).
Dans plusieurs domaines, l’offre est en train de devenir plus grande que la demande. «À l’agence, depuis les six derniers mois, on remarque une grosse vague pour les postes techniques et spécialisés comme mécanicien industriel ou électromécanicien. Sinon, la demande est constante pour les postes administratifs et en vente», résume Joëlle Raby, directrice de placement permanent chez Bédard Ressources (5115, avenue Trans-Island, bureau 238, Montréal, 514 482-0444, bedardressources.com). «La comptabilité et le droit n’ont pas vraiment connu de baisse, mais il y a plus de finissants. Un domaine où la demande est très forte et qui est moins connu, c’est celui d’archiviste médical», mentionne la directrice de marketing du Collège O’Sullivan (1191, rue de la Montagne, Montréal, 514 866-4622, osullivan-quebec.qc.ca), Lisanne Rousseau.
Toutefois, le point de départ, c’est de bien se connaître et d’identifier ses besoins. «Le plus important, c’est que le concept de métiers d’avenir demeure un outil, parce que si on cherche des soudeurs, on ne cherche pas pour autant de mauvais soudeurs», exprime Laurent Matt, président de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec.
Compétences recherchées
Dans le processus d’entrevue, il faut aussi se distinguer des autres candidats. «Une attitude positive, la polyvalence et démontrer que vous voulez vous investir au sein de l’entreprise sont des atouts», selon madame Raby. «L’aptitude à s’actualiser et à prendre des initiatives sont des qualités qui peuvent faire la différence. Une bonne connaissance des médias sociaux est de plus en plus importante», ajoute le conseiller en emploi, Richard Fauteux. Et tout le monde s’entend pour dire que le bilinguisme n’est plus une option.