Repas à la nipponne
Dans le Mile End, angle De Gaspé et Saint-Viateur, un secret encore bien gardé: Le Falco. Ce joli café à l’allure industrielle minimaliste n’en est pas moins chaleureux avec sa cuisine ouverte, ses divans en cuir et sa grande table centrale propice aux rencontres. Plusieurs curiosités ici: dont le café siphon, fait à partir de grains bios et équitables. Le menu, simple et santé, s’inspire de la cuisine familiale japonaise. Le midi, en semaine, il faut essayer les onigiris, des boules de riz avec une surprise à l’intérieur (saumon, poulet, edamame). Le samedi, jusqu’à 14h, le brunch japonais est à l’honneur: soupe miso, bol de riz et poulet teriyaki (ou tofu pour les végés), muffin au thé vert… Différent et succulent!
5605, avenue De Gaspé, Montréal, 514 272-7755, www.cafefalco.ca
Fou du bambou
Faits en bambou et joliment colorés, les bols Bibol sont tout simplement craquants. L’entreprise est l’initiative d’une Vietnamienne vivant désormais en France qui, après être retournée dans son pays d’origine, a eu envie de faire découvrir le savoir-faire ancestral des artisans vietnamiens. Elle a donc créé Bibol, une coopérative ouvrière qui soutient des valeurs de commerce équitable et de développement durable. Faits à la main, ses produits se déclinent en assiette, bol à thé, saladier, coupe, plateau… À Montréal, ils sont vendus au Fouvrac (1404A, rue Fleury Est / 1451, avenue Laurier Est) et à La Maison d’Émilie (1073, avenue Laurier Ouest). www.bibol.fr
Goûter l’Asie
Avant d’ouvrir leur chouette comptoir à glaces Kem CoBa, les pâtissiers Diem Ngoc Phan et Vincent Beck ont élaboré un projet inspirant: faire le tour de l’Asie. Un périple de 324 jours aux mille saveurs et paysages qu’ils relatent en mots et en inspirantes photos (budget de voyage en prime!) dans Asie, un voyage culinaire. Leur livre se laisse découvrir par pays visité, en ordre chronologique: de la Thaïlande à la Birmanie, du Laos au Vietnam et au Cambodge et de la Chine au Japon. Les deux acolytes y narrent leurs découvertes et aventures, qui passent par des écoles de formation professionnelle où ils ont fait du bénévolat avec de jeunes apprentis. Et, bien sûr, ils livrent les recettes qu’ils y ont dénichées. Inspirant.
Éd. Modus Vivendi, 2011, 319 p.