Coupez!
« Un bon couteau (ou mieux, deux), c’est vraiment la base dans une cuisine. Et comme ça peut coûter assez cher, c’est bien de les recevoir en cadeau. Comme caractéristiques, il faut une lame de qualité, assez épaisse, qui continue dans le manche; celui-ci ne doit pas être en vulgaire plastique et doit bien tenir dans la main. Un bon couteau, ça se sent au poids, comme une casserole. Parmi les marques renommées faciles à trouver en magasin: Henckels, Victorinox, Global. Évidemment, le couteau de chef est essentiel, mais j’aime aussi beaucoup le couteau de style asiatique [le santoku], qui a une lame plus haute et plus courte. Il faut cependant se rappeler qu’on a beau avoir des couteaux de grande qualité, il faut les garder bien aiguisés…
En complément, ça prend une belle grande planche de bois, bien massive, d’environ 60 cm sur 40, qui nous fournira une surface suffisamment grande pour travailler à l’aise. Et contrairement aux planches de plastique minces, elle ne se déformera jamais. »
Mélangeur pour paresseux
« Le pied-mélangeur: voilà un petit électroménager absolument indispensable dans une cuisine. On peut faire tellement de choses avec ça: potages, laits frappés, mayonnaise, hoummos… Et surtout, ça nous évite de sortir le gros mélangeur, voire le robot, qui sont plus compliqués à nettoyer. Avec le pied, on n’a qu’à rincer, et hop, terminé! C’est la simplicité et l’efficacité mêmes. »
L’été toute l’année
« Je ne suis pas très gadgets, mais une sorbetière, c’est une excellente idée pour ceux qui sont du genre à concocter de la crème glacée maison. Ça fait vraiment un excellent travail, grâce à un fonctionnement tout simple. Et on n’a que l’embarras du choix pour choisir le parfum qu’on désire. J’adore la crème glacée, même l’hiver. Je ferais des bassesses pour de la glace triple chocolat… »
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Jean Soulard
Auteur de nombreux ouvrages à ranger près de la cuisinière, Jean Soulard a publié cet automne Le grand Soulard de la cuisine, une copieuse bible contenant 1100 recettes. Alors qu’il achève tout juste « Noël dès novembre », une promotion offerte dans les restos du Château Frontenac, le chef se prépare pour la frénésie des Fêtes. « J’adore cette période, avoue-t-il. Le Château prend ses airs de fête, les clients sont beaucoup plus relax. On voit souvent les mêmes familles d’année en année; c’est une tradition pour elles de venir souper au Château pendant les Fêtes. Certaines ont la même table depuis 50 ans! Les gens de Québec ont vraiment un sentiment d’appartenance envers cet hôtel. » Il trouvera quand même le temps de recevoir sa famille à souper, de passer de bons moments avec ses deux petits-enfants (« du bonheur pur! »), et de jouer dehors, bien sûr! « Je vais essayer de sauter sur mes skis de fond et sur ma planche à neige. Et de courir! » Comme s’il ne le faisait pas déjà assez dans ses cuisines…
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Les choix de la rédac
Pour mettre en joie les amateurs de digestifs, oubliez le classique porto et offrez une boisson alcoolisée confectionnée chez nous. Un coup de foudre: le Charles-Aimé Robert du Domaine Acer, un renversant acer réserve de type porto tawny fait de sève d’érable vinifiée vieillie en fûts de chêne. Bien qu’il se suffise à lui-même, il convole en charmantes épousailles avec le foie gras, les fromages âgés et plusieurs desserts (en vente au Comptoir des terroirs du Marché du Vieux-Port). Sinon, une huile ou un vinaigre d’excellente qualité font toujours plaisir à ceux qui ont un tablier comme seconde peau. Huile d’olive haut de gamme, de truffe ou de noix, vinaigre balsamique vieilli ou de Banyuls: le plus difficile sera de choisir.