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Pyrus Bistro : Pyrus Bistro sous le bistouri

Deux ans à peine après son ouverture, Pyrus Bistro fait peau neuve. Le chef-propriétaire Renaud Poirier nous raconte l’extreme makeover de son établissement.

Nouveau nom, nouveau branding, nouvelle devanture. La totale, quoi! «Pour notre anniversaire, on s’est offert un lifting. On avait besoin de Botox», plaisante le chef-propriétaire Renaud Poirier. «On est passé de « Pyrus Bistronomique » à « Pyrus Bistro », pour simplifier la chose. C’est moins compliqué et ça représente mieux notre identité de bistro abordable. Ici, on offre de la cuisine gastronomique à petit prix, et pourtant, les gens avaient l’impression que c’était cher.»

Jumelé à une image «plus light», le nouveau patronyme dépeint mieux l’ambiance que l’on retrouve dans ce petit resto de quartier. Simple, légère et bohème. «C’est éclectique avec une crowd de tous âges. C’est assez relax, sans décorum classique, même si on offre un très bon service.»

Si on lui a retranché son «nomique», le Pyrus Bistro n’a toutefois rien perdu de sa gastronomie. «C’est de la bouffe de passion. Je cherchais à marier petit resto de quartier et nourriture hautement gastronomique. C’est une cuisine complètement éclatée.»

Le chef, qui a énormément voyagé, propose une cuisine internationale réalisée avec les produits du terroir. «Ce sont mes souvenirs de voyages qui se mélangent avec les produits québécois», image Renaud Poirier, qui essaie de cuisiner aussi local que possible. «L’été, c’est plus facile car les produits sont à portée de main. Mais parfois, l’hiver, ça ne goûte pas pareil. Oui, je cuisine local, mais jamais au détriment du goût.»

Le menu change donc selon les saisons, mais aussi selon les envies du chef. Évidemment, il conserve ses classiques: carpaccio de cerf, tartare de saumon, mini-cocottes en hiver… «On a parfois un menu spécial pour certaines occasions. Mais il y a déjà beaucoup de choix sur la carte régulière et les gens peuvent avoir du plaisir juste avec ça. Le Pyrus s’adapte à ton budget et à tes envies», raconte celui qui a commencé sa carrière en pâtisserie. «Mes desserts sont donc pensés et j’y mets du temps. Ce ne sont pas des trucs tout faits achetés au coin de la rue.»

Les week-ends, le Pyrus Bistro offre les brunchs les plus cochons en ville. «On fait du bacon et du jambon à la broche. On fait les déjeuners classiques English Breakfast, mais avec un twist.»

Côté vins, le sommelier propose une vaste sélection, dont plusieurs découvertes d’importation privée. On retrouve aussi un éventail de bières de la microbrasserie saguenéenne La Voie maltée.

Pyrus Bistro
1481, avenue Laurier Est, Montréal
514 590-0777, pyrusbistro.com