Vie

Sushi Shop : Sushi partout

Le plat emblématique du Japon s’immisce partout, partout, partout grâce à Sushi Shop. Discussion avec son ambassadrice estrienne, Lynda Lemieux.

Vous seriez entrés chez Sushi Shop à Magog quelques mois après son ouverture en 2003, ou en 2004 à Sherbrooke, que vous auriez déjà eu l’embarras du choix: makis, sumomakis, hosomakis, sashimis, etc. En 2012, mettre les pieds chez une des deux succursales originales de la filière estrienne de cette bannière panquébécoise, ou dans celle, flambant neuve, de l’arrondissement Fleurimont, requiert une consciencieuse préparation de plusieurs heures tant le menu ratisse joyeusement large. «La diversité de nos produits est aujourd’hui incomparable, affirme Lynda Lemieux, propriétaire. Nous avons peu à peu élargi notre gamme de sushis traditionnels, de sushis végétariens, de sushis desserts, nous avons ajouté des produits croustillants, des sushis pizzas et des bols Fuji, des plats de riz avec différentes garnitures très populaires au Japon.»

Mais attendez un petit peu, Mme Lemieux, vous avez bien dit sushi pizza? «Oui, oui, c’est fait avec une galette de riz passée en panure avant d’être frite. Ça donne une galette croustillante sur laquelle on place la garniture: poisson, fruits de mer ou légumes. Nous avons tout fait en sorte pour que les gens puissent venir chez Sushi Shop chaque jour de la semaine sans jamais devoir manger le même plat. (Rires.)»

Avec ses comptoirs ouverts à l’Université de Sherbrooke ainsi qu’au Centre hospitalier de Sherbrooke à Fleurimont, Sushi Shop pose le plat emblématique du Japon en rafraîchissante option à la mauvaise nourriture (mauvaise en bouche, comme pour la santé) qui avait, le croyait-on, triomphé à tout jamais dans ces lieux où il fait pourtant spécialement bon se nourrir sainement. «Je suis contente d’avoir pu prendre avec ces établissements les virages vert et santé qu’ils ont choisi de négocier. On veut travailler de plus en plus avec les jeunes. L’éducation alimentaire devrait commencer à la maison, bien sûr, sauf que si les parents n’achètent pas de nourriture saine, c’est plus difficile. Faire de l’éducation alimentaire à l’école est le seul moyen de s’assurer une jeunesse en santé.»

Munie d’un sac rempli de baguettes et d’ingrédients, l’ambassadrice du sushi dans les Cantons se rend ainsi régulièrement dans les garderies et les écoles primaires dans le but d’initier les bambins aux plaisirs du riz collant et, par la bande, à l’histoire du pays du Soleil levant. «Je parle beaucoup dans ces ateliers du respect qu’ont les Japonais pour tout ce qui est vivant. J’initie aussi les jeunes à la cuisine. À Magog, puisque le restaurant se trouve devant une école primaire, il n’est pas rare que nous voyions des enfants qui, avant, allaient manger une poutine à la cantine du coin le midi, venir chez nous.»

Nos habitudes en termes de sushis s’engluant parfois dans la routine, auriez-vous chère experte un conseil pour nous sortir de nos propres sentiers battus lors de notre prochaine visite chez Sushi Shop? «Ouvrez le menu, suggère-t-elle simplement. Il y a une photo de chaque sushi qu’on sert. C’est aussi accessible sur Internet. Il n’y a pas de mauvaise surprise avec nous!»

Sushi Shop
366, rue Principale Ouest, Magog
819 843-8805

2655, rue King Ouest, Sherbrooke
819 346-5005

2015n 12e Avenue Nord, Sherbrooke (arrondissement Fleurimont)
819 347-3232