Institution pour les Lévisiens et repaire pour les foodies venant de l’extérieur de la ville, l’épicerie fine ouverte en 1984 figure sur la liste officielle des Arrêts gourmands dressée par la région de Chaudière-Appalaches. Une liste incluant le voisin d’en face, Les Chocolats favoris, et la microbrasserie Le Corsaire pour ne nommer que ces deux adresses.
Ce qui distingue Aux p’tits oignons depuis deux décennies? Assurément le charme à l’européenne de l’endroit, mais aussi cette délicieuse odeur indescriptible qu’on sent dès qu’on passe le pas de la porte. Un mélange, sans doute, d’épices fines, de sauce à spaghetti et de bon pain fait sur place. Ou peut-être est-ce la faute de la grande sélection de fromages au lait cru ou de salades cuisinées sur place? Difficile à dire, selon la gérante Marie-Josée Avoine qui y travaille depuis 21 ans. «J’adore travailler ici. On est une super équipe composée de gens loyaux et tout le monde s’aime beaucoup. On dirait que je ne me tanne pas de travailler ici. J’évolue en même temps que l’entreprise et je suis là depuis tellement de temps! Je suis en quelque sorte la mémoire vivante, la personne qui perpétue la tradition.»
Autrefois l’abri d’un journal qui était imprimé sur place, le local d’Aux p’tits oignons a été acheté par un couple de Québécois, pour ensuite être revendu à Jean-Luc Carmelli, un immigrant français de passage à Lévis pour le Festival de jazz. «À cette époque, M. Carmelli voulait acheter un commerce. Il a eu un coup de foudre pour l’endroit et il en est devenu le propriétaire avec sa conjointe en 2008», raconte Mme Avoine en ajoutant que, pour lui, il a toujours été primordial de conserver l’âme de l’endroit. «Les premiers propriétaires avaient une vision. Ils voulaient torréfier leur café. Ils ont aussi été les premiers à Lévis à vendre des bagels. Ils voulaient une épicerie-boulangerie, quelque chose qui n’a rien à voir avec les supermarchés. Et ils ont réussi.»
Aux p’tits oignons
45, avenue Bégin, Lévis
418 835-1816