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Bistro Cocagne : Au pays de Cocagne

Comme le pays imaginaire du même nom, le Bistro Cocagne se veut un lieu de plaisirs et d’abondance, de fêtes et de bombances. Survol avec le chef-propriétaire Alexandre Loiseau.

Imaginé par Normand Laprise, Christine Lamarche et Alexandre Loiseau, le Bistro Cocagne est bien réel depuis 2004.

«Ce n’est pas une brasserie, ni un boui-boui. Le concept était de faire un bistro haut de gamme, un peu comme ce qu’on voit à Paris. C’est entre le Toqué! et L’Express», compare le chef-propriétaire Alexandre Loiseau, qui a roulé sa bosse dans plusieurs restaurants avant de se lancer en affaires. «Tu apprends partout où tu travailles, mais vient un moment où tu as envie de faire les choses à ta façon.»

Sa façon, c’est une cuisine simple, mais pensée et professionnelle, dans le respect des aliments et des techniques. «Quand c’est rôti, c’est rôti, et quand c’est poché, c’est poché.»

Ce qu’il définit comme l’«expérience Cocagne», c’est le mariage d’un service décontracté et de beaux produits du terroir. Dans ce petit bistro de 70 places, la vedette, c’est le produit. «C’est super important pour nous d’avoir le plus de produits du Québec possible, même si ce n’est pas toujours évident.»

Sur le menu, le choix d’entrées et de plats varie régulièrement. «Sinon, je m’ennuierais pas mal», rigole le chef. Certains classiques sont cependant fidèles au poste depuis le tout début: steak de cerf, macaronade aux champignons sauvages et foie gras et entrée de ravioles.

Le Bistro Cocagne propose des menus à 20$ après 21h30 (entrée, plat) et des menus découverte pas trop chers. De temps à autre, on les remplace par des menus thématiques mettant un aliment en vedette et le déclinant sous toutes ses formes. «On a commencé avec un menu mettant en vedette la tomate, du pain jusqu’au dessert. On a aussi fait la courge, la pomme de terre, la pomme, l’asperge, et ainsi de suite», raconte Alexandre Loiseau. Actuellement, c’est la Martinique qui est en tête d’affiche. «Un chef est venu et on a cuisiné des choses typiquement martiniquaises ensemble, comme un sauté de pétoncles et crevettes déglacé au rhum, avec une sauce à la vanille et un gratin de bananes plantains», décrit-il.

On complète l’offre avec une carte des vins intéressante, composée à 95% d’importations privées. Mais pour le chef du Bistro Cocagne, l’ingrédient principal demeure la passion. «C’est ce qui me tient, même après neuf ans. J’adore ce métier.»

Bistro Cocagne
3842, rue Saint-Denis, Montréal
514 286-0700
bistrococagne.com

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