Vie

Le French Quarter

Il a un nom franglish, des racines italiennes et une touche cajun. Le gérant du restaurant Le French Quarter, Sacha Martin, dévoile la véritable identité de l’établissement.

Lorsqu’il a ouvert ses portes en 2003, le restaurant Le French Quarter proposait une cuisine de la Louisiane. «Il y a un quartier très populaire à La Nouvelle-Orléans qui se nomme French Quarter», indique le gérant de l’établissement, Sacha Martin.

Pourtant, avec les années, les plats italiens ont fini par dominer la carte du French Quarter. «À la fermeture du Café Baci, qui était juste en face et qui appartenait auparavant au même propriétaire, les clients ont commencé à venir ici et à nous demander des plats italiens.» Histoire de répondre à la demande, l’endroit s’est donc ajusté, tant et si bien que c’est désormais l’Italie qui l’emporte, des linguine polpette à l’escalope de veau al limone. On retrouve encore sur le menu les jambalaya, thon ahi, poulet cajun et autres saveurs louisianaises qui sont à la base de l’identité du French Quarter, mais peut-être plus pour bien longtemps.

De French Quarter à Morello

En effet, l’établissement connaîtra prochainement quelques petites modifications, à commencer par son nom, qui deviendra tout simplement Morello, comme celui du propriétaire, Anthony Morello. «Le French Quarter, ça portait parfois à confusion. Certains clients s’attendaient même à de la cuisine française», raconte le gérant. On profitera de ce changement pour rafraîchir le menu, qui deviendra alors (officiellement!) complètement italien. On y conservera toutefois le thon, qui demeure l’un des coups de cœur de la clientèle.

Mais qu’on le baptise Le French Quarter ou Morello, ce qui caractérise avant tout le restaurant de la promenade du Portage, c’est la qualité de ses produits. «La qualité, c’est notre plus gros avantage. Tout est fait minute. Nos sauces n’arrivent pas toutes faites. Nos tomates ne sont même pas coupées! Tout est fait sur place, même nos desserts, assure Sacha Martin. Nos produits de base sont locaux, dans la mesure du possible. Poissons, poulet, fromages; tout ce qu’on peut trouver de bonne qualité. On veut encourager le commerce local.»

Évidemment, produits locaux sélectionnés pour leur qualité rime souvent avec coûts plus élevés. «L’assiette peut être un peu plus chère, mais nos boissons sont vraiment abordables, alors au final, nos clients ne sortent pas d’ici avec une addition salée», souligne celui qui propose une carte des vins avec une sélection de bouteilles pour tous les portefeuilles. En plus de la table d’hôte qui est modifiée chaque soir, on suggère aussi un plat à 15$ du lundi au mercredi à partir de 15h.

Dans ce resto nappé, l’ambiance est chic, sans être guindée. «C’est chic-casual, sans prétention. Le service est très attentionné, on a ici d’excellents serveurs», assure Sacha Martin.

On dit que Le French Quarter est un trésor à découvrir. «C’est vrai. La plupart des gens n’ont pas une bonne perception du restaurant, ou ne sont tout simplement pas portés à venir. Et pourtant, il est rare que nos clients ne repartent pas impressionnés.»

Le French Quarter

 

80, promenade du Portage, Gatineau

 

819 777-1125

 

lefrenchquarter.com