Club Organic
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Club Organic

Loin de correspondre à l’image granola qu’on leur accolait encore il y a une dizaine d’années, les épiceries santé attirent aujourd’hui une clientèle de plus en plus diversifiée. Cette semaine, visitons celle qui a été pionnière en la matière au Québec, Club Organic.

Manger santé. Dans les années 1990, on pensait encore que les grandes surfaces d’alimentation pouvaient aisément combler ce besoin, et il était hors de question de se mêler à des végétariens ou des crudivores dans les épiceries biologiques. Vingt ans plus tard, quand Christian Quessy, un homme d’affaires, et François Jacques, naturopathe, ont décidé de racheter le Club Organic, la vision des gens avait drastiquement changé. «Nous accueillons effectivement des clients de tous les groupes d’âge, en famille ou non», affirme M. Jacques, qui reconnaît que beaucoup de chemin a été fait en la matière.

Parce que oui, contrairement encore à ce que certains pourraient penser, le Club Organic est une épicerie complète, avec des légumes et des fruits frais, de la viande, des céréales, des farines, des noix, des pâtes, un secteur boulangerie, des épices, des herbes, des produits laitiers… La liste serait longue, puisqu’on y trouve même des cosmétiques. Le point commun à la très grande majorité de ces produits? Ils sont certifiés biologiques par le truchement d’Ecocert, un organisme indépendant très sérieux qui garantit leur qualité et, surtout, leur traçabilité. Pourquoi est-ce aussi important? Pour s’assurer tout d’abord de ce que l’on mange, ce qu’il est très difficile de savoir lorsqu’on fait son marché dans des grandes surfaces. Pesticides, OGM, élevages en batterie, excès de sel, de sucre et de gras trans sont quelques-uns des maux qui se cachent dans la nourriture qu’on peut s’y procurer. L’Europe est d’ailleurs actuellement secouée par un scandale portant sur des surgelés dont la viande, vendue comme du bœuf, était en fait du cheval. Bref, se rendre au Club Organic permet de se prémunir contre ce genre d’abus. François Jacques ajoute en souriant: «Pour moi, le conventionnel, c’est le biologique. Je n’ai pas de carence en produits chimiques à combler dans mon corps.»

Cultiver son jardin

Se garder en santé, ce n’est pas seulement magasiner bio et faire du sport. On peut aussi se faire plaisir, même si on n’a pas la main verte, en s’initiant à la germination. Le Club Organic organise ainsi des cours sur ce thème, pour permettre aux intéressés d’apprendre à cultiver des pousses de tournesol, de pois verts, de poireaux ou encore de betteraves. Plein de vitamine C assuré si on en consomme régulièrement, semble-t-il. «Nous proposons aussi des cours de déshydratation pour ceux qui aiment la randonnée et les céréales maison le matin, ainsi que des cours de lactofermentation – pour obtenir de la choucroute, par exemple – parce que ces aliments sont bourrés de prébiotiques.» Alors, qui a dit que se garder en santé était un supplice?

Club Organic

4341, rue Frontenac

Montréal

514 523-0223

epiceriebiologique.ca