Marché public du Vieux-Port de Québec
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Marché public du Vieux-Port de Québec

Une abondance de fruits, de légumes et de produits locaux garnit en ce moment les étals du Marché du Vieux-Port de Québec. Voilà l’occasion d’aller à la rencontre des producteurs pour faire le plein d’aliments frais et découvrir les spécialités régionales.

Situé au nord du bassin Louise, entre la gare du Palais et le Vieux-Port, le Marché du Vieux-Port compte environ 115 producteurs qui se relaient au fil des saisons. Basée au Marché depuis son inauguration en 1987, la Coopérative des Horticulteurs de Québec s’assure que 95% des vendeurs sont des producteurs.

Les pommes commencent à arriver, les tomates sont à leur zénith, les fraises d’automne et les bleuets rêvent de se faire transformer en confitures, les carottes se vendent à la poche et les melons embaument d’un parfum sucré les allées du Marché. Quant au blé d’Inde, il triomphe en roi dans ses habits des champs.

Depuis 1663

Denis La Rue connaît son blé d’Inde. Il est la dixième génération de La Rue à cultiver le maïs sucré sur la terre de ses ancêtres à Neuville. Cultivée depuis 1663, la terre porte maintenant le nom de Ferme Ancestrale (318, rue des Érables, Neuville, 418 692-2517), une société qu’il dirige avec son frère et qui embauche ses deux fils et sa femme.

Pour lui le maïs, c’est véritable histoire de famille. «Je me rappelle de mon grand-père qui allait vendre ses maïs avec les chevaux et de mon père qui m’amenait vendre à l’ancien Marché St-Roch», raconte Denis La Rue. 

Et cette année, comment est la récolte? «On ne peut pas dire que ce soit une très belle année, répond honnêtement Denis La Rue. Le maïs, c’est un légume qui n’a pas besoin de beaucoup d’eau, mais qui a besoin de beaucoup de chaleur. Et de la chaleur, on n’en a pas eu beaucoup.»

Bon an, mal an, le blé d’Inde de Neuville jouit d’une réputation de qualité exceptionnelle qui serait due, selon Denis La Rue, à la composition particulière du sol et aussi à un microclimat.

Le Marché n’hiberne plus

Maintenant ouvert à l’année, on trouve au Marché une foule de produits de saison, comme l’érable au printemps et les fleurs en mai. Tout le mois de décembre, c’est le Marché de Noël. On y trouve même un restaurant ouvert depuis le mois d’août dernier, La cuisine du Marché (418 692-2517), qui propose un menu «Casse-croûte» élaboré par Arnaud Marchand selon les produits disponibles.

Les Arpents Bleus

Il y a sept ans, Lyne Potvin et Jocelyn Noël étaient de véritables citadins, comme dans Les Arpents verts, la série américaine des années 1960. «C’était le rêve de mon conjoint d’avoir une ferme à la campagne. Je l’ai suivi.» Dans leur ferme à Saint-Antoine-de-Tilly, ils élèvent maintenant entre 1500 et 1700 cailles.

Leur compagnie Les Arpents Bleus (3637, rue Marie-Victorin, Saint-Antoine-de-Tilly, 418 692-2517, poste 239) produit majoritairement des œufs de caille, mais aussi de la viande et des produits transformés. On trouve entre autres des rouleaux de printemps à la caille, des cuisses de caille confites, des tournedos de caille, des pâtés de caille et des ailes de pintade.

«Ce qui fait la différence au Marché, c’est la fraîcheur. Si les gens veulent des cuisses de caille, ils savent que j’en ai des fraîches chaque semaine. C’est des produits qu’on ne retrouve pas ailleurs et, en plus, c’est beau pour les yeux et c’est attrayant!»

Marché du Vieux-Port de Québec

160, quai Saint-André, Québec

418 692-2517

marchevieuxport.com