Quatre endroits où (vraiment) bien manger dans le Vieux-Québec
Notre mot d’ordre: on oublie les attrape-touristes! Pour ceux et celles qui ont envie de découvrir des saveurs bien d’ici et des restaurateurs qui sortent du cliché «trop dispendieux», c’est ici que ça se passe. Quatre suggestions aussi douces pour l’estomac que pour le portefeuille.
Avec vue sur le Château: Le Chic Shack
Nouveau venu depuis juin 2012, Le Chic Shack (15, rue du Fort, Québec, 418 692-1485, chicshack.ca) rappelle les dinner bars des années 1950 avec ses longues tables conviviales, ses bols de frites qui débordent, ses milk shakes originaux et décadents et ses boissons gazeuses faites maison (eau pétillante et sirop de fruits, une idée de génie!). En plein sur les plates-bandes du très célèbre Château Frontenac, ce non moins célèbre casse-croûte s’amuse à offrir des burgers et des poutines à toutes les saveurs, à déguster sur la terrasse au soleil. «Nous nous amusons avec notre clientèle. Des gens de partout qui redécouvrent le vrai bon fast food, la cuisine à l’américaine jazzée juste comme il faut. On dit souvent qu’on prend plaisir à démocratiser notre menu parce qu’au final, il est ultra accessible!» s’enthousiasme Antoine Martin, gérant du restaurant.
Douceurs sucrées : Café-boulangerie Paillard
Récemment au cœur des conversations pour avoir créé le premier et controversé cronut à Québec (un croisement distingué entre un croissant et un doughnut), le Café-boulangerie Paillard (1097, rue Saint-Jean, Québec, 418 692-1544, paillard.ca) n’a rien à envier à personne. «Nous avons la chance d’être situés à un endroit vraiment passant. Beaucoup de gens s’arrêtent au café par curiosité, par appétit. Il n’est pas rare de les voir sortir avec nos bouchées de bonheur, les yeux brillants!», raconte Sébastien Bonnefis, copropriétaire. Connue pour miser sur de véritables boulangers et pâtissiers pour la plupart tout droit sortis des écoles de France, ou du moins s’inspirant de leur philosophie et enseignements, l’entreprise bien d’ici joue avec les sandwichs midi, mais excelle véritablement du côté de tout ce qui peut être sucré. Macarons, croissants, gâteaux sur-mesure et autres délices sont au coeur de ce petit nid sucré qui sent bon jusqu’à la porte Saint-Jean.
Ambiance de fin de soirée : Les Trois Garçons
Malgré le fait que le restaurant ferme ses portes entre 22h et 23h, il est clair que la clientèle de l’endroit raffole de l’atmosphère festive du bistro Les Trois Garçons (1084, rue Saint-Jean, Québec, 418 692-3900, bistro3garcons.com). Sensation déjà bien établie sur la rue Saint-Jean, sa carte variée des plats risque de plaire à tous ceux présents autour de la table, et sans trop de chichis. S’y rassemblent des produits locaux mis en valeur sous forme de burgers (à essayer au moins une fois: l’impressionnant Tom Pouce!), de salades (comme la délicieuse Mimosa) et d’incontournables de l’endroit (tartares, fish and chips et poutine, entre autres), sur fond d’inspiration des restaurants de Paris et de New York.
Pour célébrer façon trilogies: Le Patriarche
Le Patriarche (17, rue Saint-Stanislas, Québec, 418 692-5488, lepatriarche.com) n’a pas vraiment besoin de présentation, n’est-ce pas? Reconnue comme l’une des meilleures tables en ville, c’est au cœur du Vieux-Québec que les plus gourmands trouveront ce petit bijou de fine cuisine. Aux fourneaux, le chef Stéphane Roth a depuis belle lurette instauré la thématique des trilogies sur la carte, profitant ainsi du concept pour présenter un même aliment sous trois formes complètement différentes. Canard, gibiers, foie gras… tout y passe pour le plus grand plaisir de nos papilles. Et comme la cave à vin est une véritable caverne d’Ali Baba, la coupe a elle aussi une belle place sur la table.