Aliments du Québec : un engouement réel des consommateurs
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Aliments du Québec : un engouement réel des consommateurs

Parmi la myriade de produits alimentaires qui s’offrent à nous en magasin, quels sont ceux qui encouragent notre industrie québécoise? L’organisme Aliments du Québec a parié qu’il nous aiderait à démêler le vrai du faux. Et il semblerait qu’il ait réussi.

Aujourd’hui, huit consommateurs sur dix aiment savoir la provenance de ce qu’ils achètent, ne serait-ce que pour être sûrs de la qualité des produits. Or, dans un marché qui se veut mondial, il est souvent difficile d’y voir clair entre ce qui est produit ou transformé ici, et ce qui vient d’ailleurs. Les prix peuvent être un indicateur pour certains articles, les marques de commerce pour d’autres, mais cela ne suffit pas pour se guider. La preuve en a été faite récemment par l’organisme Aliments du Québec (alimentsduquebec.com), reconnu par toute l’industrie alimentaire québécoise et dont la vocation est de promouvoir cette filière. Lors d’un sondage opéré par la firme Léger Marketing auprès de 418 Québécois et portant sur la provenance de cinq produits connus – soupe en conserve Aylmer, biscuits Whippets, ailes de poulet Flamingo, fromage Le petit Québec et bière Blanche de Chambly – il a été prouvé que seuls 9% des répondants avaient identifié le produit de cette liste qui n’était pas fabriqué au Québec. Et il ne s’agissait pas des Whippets, mais bien du fromage Le petit Québec.

Un label est donc toujours le bienvenu quand vient l’heure de faire des choix. Toutefois attention, il faut savoir le lire attentivement. Pour reprendre l’exemple du label « Aliment du Québec », un produit ne peut l’endosser que si tous ses ingrédients principaux et au moins 85% des ingrédients secondaire sont produits au Québec. De plus, sa transformation et son emballage doivent être réalisés ici. A contrario, le label « Aliment préparé au Québec » souscrit à l’obligation de transformation et d’emballage au Québec, mais il est possible d’aller chercher tous les ingrédients à l’étranger si l’on prouve qu’on n’en trouve pas une quantité suffisante ici. Et il est inutile d’évoquer la panoplie de labels créés par un domaine d’activités, une région, une filière environnementale ou éthique; ou, il faut aussi l’avouer, par les industriels eux-mêmes qui rivalisent de créativité en terme de marketing.

Dans la jungle des labels, il faut donc se montrer vigilant. Celui d’Aliments du Québec est cependant recommandable, puisqu’il a à cœur de promouvoir nos producteurs, artisans et transformateurs d’ici. Et avec plus de 17 000 produits certifiés sur nos tablettes, nous avons l’embarras du choix. Pour encourager néanmoins leur achat, le concours « Les aliments du Québec dans mon panier » a été organisé à la grandeur de la province pour une seconde année consécutive et a attiré plus de 65 000 participants. Il y avait certes plusieurs prix intéressants à la clef comme une croisière gastronomique aux Îles-de-la-Madeleine, mais l’engouement des consommateurs pour les produits québécois est tangible. Pour Florent Gravel, président-directeur général de l’Association des détaillants en alimentation du Québec et organisateur du concours, « Les consommateurs recherchent de plus en plus à acheter des aliments cultivés ou préparés près de chez eux. Le concours leur aura permis d’être plus attentifs aux logos Aliments du Québec ou Aliments préparés au Québec pour être en mesurede faire des choix éclairés, ce qui est une bonne nouvelle pour l’industrie agroalimentaire québécoise. » Nous sommes tout à fait de son avis.