Faire ses courses pour Pâques sans courir
On reçoit à souper ou à bruncher pour le dimanche de Pâques? On prévoit bien manger «façon sainte» durant toute la longue fin de semaine? Voici un carnet d’adresses pour les courses gourmandes, histoire de ne rien oublier.
L’agneau pascal
Pratiquant ou pas, on aime encore trouver à sa table pour le brunch de Pâques un agneau pascal. Ça tombe bien: l’agneau de chez nous est absolument savoureux. On peut s’en procurer notamment au Croc Mignon (594, 3e Avenue, Québec, crocmignon.com). Celui qui est vendu dans cette boucherie en plein coeur de Limoilou provient de la Coopérative de solidarité des producteurs d’agneaux du Québec; nulle inquiétude sur sa provenance 100 % locale, donc.
Si on trouve maintenant de l’agneau du Québec un peu partout, même dans les supermarchés, les boucheries fines permettent de mettre la main sur des coupes différentes. Chez Délecta (860, rue Commerciale, Saint-Jean-Chrysostome, delecta.ca) par exemple, on a le choix entre trois types d’agneau (de lait, de boucherie et le broutard) et plusieurs coupes (longe, collier, épaule, flanc, en plus du classique gigot). Brunch de carnivores, vous dites?
Vendredi poisson
Comme le veut la tradition, le Vendredi saint, on met du poisson sur la table. Et pas n’importe lequel! Du poisson issu de la pêche durable, pris chez JEF Poissonnerie-prêt à manger (223, rue Saint-Joseph Est, Québec, jefpoissonnerie.com). Cette poissonnerie de Saint-Roch propose des produits de la mer issus de pêche responsable, qui font changement du thon rouge et du bar rayé du Chili. Un peu de perroquet ou de joue de raie, tiens?
Les piscivores l’attendent année après année avec impatience: le crabe des neiges! Et il est enfin arrivé à Québec. À la poissonnerie Québec Océan (quebec-ocean.com), on fait ses emplettes de ce symbole halieutique du printemps sous forme déjà cuite ou carrément vivante. Deux adresses pour s’en procurer: 1699, route de l’Aéroport à L’Ancienne-Lorette, et aux Halles Fleur de Lys au 245, rue Soumande, Québec.
Petit panier sucré
Maintenant qu’on a tout le salé, on se tourne vers le sucré, le feuilleté et le pur beurre. Pour remplir le panier de viennoiseries à mettre au centre de la table, on passe à La Boule Miche (1483, chemin Sainte-Foy, Québec, laboulemiche.com) et on remplit son sac de pains à la farine biologique, que ce soit un pain aux noix, une baguette ou une grosse miche bien ronde. Petit secret: les chocolatines ne sont pas chiches en chocolat. Elles contiennent toutes trois bâtons de fin chocolat et si on les attrape à la sortie du four, il y a fort à parier que le panier de centre de table ne restera pas plein longtemps.
À ajouter à la table du déjeuner se trouvent les croissants, bien feuilletés avec une tendre mie. Ceux de l’épicerie fine Aux p’tits oignons (45, avenue Bégin, Lévis, 418 835-1816), sur la rive-sud, ont une enviable réputation. Si on ne peut pas traverser le pont, on peut se rabattre avec joie sur ceux du Paingrüel (375, rue Saint-Jean, Québec, 418 522-7246), dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste. On y fait aussi le plein d’une invention aussi savoureuse que décadente: la chocolatine à la banane. Et on s’y prend tôt, car c’est toujours la viennoiserie qui disparaît du comptoir en premier!
Pour du pain traditionnel au goût d’antan, comme le pain de fesse ou sur la sole, on passe à La maison du pain (1244, boulevard Louis-XIV, Québec, lamaisondupain.ca), dans Charlesbourg. On peut aussi se laisser tenter par l’aspect rigolo des pains en forme de tortue ou de crocodile qui, sans être typiquement « de Pâques », feront le bonheur des enfants au brunch.
Par ici les cocos
Que serait Pâques sans chocolat? On l’ignore, car on passe systématique chez un chocolatier. Du côté de chez Erico (634, rue Saint-Jean, Québec, ericochocolatier.com), on a le choix de toute la ménagerie en chocolat: poules, souris, chats, grenouilles, lapins… en plus de délicieux chocolats fourrés à saveurs classiques comme vanille dominicaine ou beurre d’érable, ou originales comme épices chaï ou miel de sarrasin.
En basse-ville, chez Champagne Chocolatier (783, rue Saint-Joseph Est, Québec, champagnechocolatier.com), même si le comptoir de chocolats fourrés impressionne (plus de 100 variétés!), c’est pour les figurines en pâte d’amande maison que l’on craque. Princesses, superhéros, Minions et jolis animaux sont tout aussi adorables que savoureux, et plairont autant aux enfants à qui ils sont destinés qu’à leurs parents gourmands.
Parlant de gourmands, on ne peut passer sous silence Arnold chocolats gourmands (arnoldchocolat.com), pas seulement en raison du nom. La chocolaterie crée des bouchées de 20 g qui incitent à la gourmandise: caramel au beurre, fruit de la passion, coco exotique, cerise au brandy, amaretto… On y succombe à l’une des deux succursales: aux Promenades Beauport (3333, rue du Carrefour, Beauport) ou en haute-ville (1190-A, avenue Cartier, Québec).
Si on est du type caramel, on trouvera facilement son compte chez Rêve de chocolat (1445, chemin Sainte-Foy, Québec, revedechocolat.com). Certes, la chocolaterie propose toutes sortes de chocolats fourrés et de pièces montées à thématique pascale, mais offre aussi un petit trésor en pot: de la tartinade de caramel salé, une recette authentiquement bretonne, qui se savoure sur une bonne baguette, un croissant, des crêpes maison ou même à la cuillère. Après tout, on a fait le carême, non?