Les Fêtes de la Nouvelle-France : Patrimoine mangeable
Il y a les costumes à froufrous, les instruments d’époque, les chants de marin, les émules de Fred Pellerin. Mais Les Fêtes de la Nouvelle-France, c’est aussi une occasion d’en apprendre plus sur l’histoire culinaire du Québec.
Banquet royal
Oubliez vos idées préconçues, vos complexes de colonisés: la gastronomie d’ici ne se limite pas à la poutine. Riche, diversifiée, complexe, la cuisine québécoise n’a pas grand-chose à envier à sa grande sœur française.
Le sujet est si riche qu’il inspire même Heinrich Meesen, le chef responsable du service de traiteur au Georges V de l’Hôtel Château Laurier. C’est lui et sa brigade qui seront responsables du bon manger qui sera servi à l’occasion du Bal de la noblesse, un événement tout ce qu’il y a de plus VIP jumelant repas cinq services, costumes d’époque (obligatoires) et soirée dansante.
Au menu: une réinterprétation contemporaine des recettes d’autrefois avec, bien sûr, des ingrédients du terroir. Pour digérer après le souper, l’école de danse Nadia Desgagnés offrira des cours de gigue et de menuet.
Jeudi 7 août à 18h au Quai des pionniers (quai 22)
Le rendez-vous quotidien
Le Marché des saveurs est de retour cette année encore, à l’emplacement exact du Marché Finlay qui faisait courir les foules au milieu du XIXe siècle. À cette époque, les bouchers y étaient rois et maîtres.
En ce mois d’août de l’an de grâce 2014, c’est une pléiade de producteurs régionaux qui y sont invités, peu importe leur champ d’activité gourmand. Parmi les 15 invités, on note: les fromages de l’Isle d’Orléans, la crème glacée Coaticook, la Tomaterie de Saint-Pierre-les-Becquets et l’Artisan charcutier. Le seul critère de sélection pour ces aliments, selon le directeur de la programmation Stephan Parent? «Il faut que ce soit produit, vendu et transformé localement.»
Démocratiques au possible, les bouchées du Marché des saveurs se détaillent entre 50¢ et 2,50$.
Jusqu’au 10 août à la place de Paris
Sous le tipi
La nation huronne-wendat s’installe dans la cour intérieure de la rue du Porche pour offrir des spectacles de musique, de danse et (bien sûr!) des dégustations culinaires. Aux fourneaux, un certain Martin Gagné, mieux connu pour son titre de chef au restaurant La Traite.
Du 7 au 10 août au parc de l’UNESCO