Thés, confitures et Italie: la chef Andrea Jourdan lance son épicerie fine
La chef originaire de Baie-Comeau ouvre un magasin à Montréal, où elle met en vente ses produits ainsi qu’une sélection d’importations coups de cœur. Bon, mais cher.
C’est au cœur du Marché Jean Talon que se trouve la Boutique Andrea Jourdan: dans ce grand magasin clair et lumineux, on trouve aussi bien chocolats fins que thés ou confitures, huiles et vinaigres que pâtes alimentaires. Bref, la chef a rassemblé ses produits préférés dans une boutique qui rappelle Les Petits plaisirs d’Andrea, l’épicerie qui se trouvait sur la rue Laurier Ouest.
Andrea Jourdan rassemble aussi dans ses rayonnages ses coups de cœur alimentaires, cueillis ici et là pendant ses expériences professionnelles. C’est que la chef a beaucoup voyagé: outre l’Afrique et les États-Unis, elle a vécu une vingtaine d’années en Europe, notamment à Paris puis en Italie.
On retrouve ainsi de nombreux aliments italiens dans cette boutique, qui propose ses propres créations ainsi qu’une catégorie d’importations de l’étranger – où l’Italie est notamment très présente. En tout, les étalages sont constitués à 90% d’exclusivités – dont la fameuse confiture de la confiseuse de formation, la fraise-basilic-vodka.
Lors du lancement officiel de sa boutique, la chef, qui compte une centaine de livres de recettes à son actif, a profité de l’occasion pour mettre en avant son dernier ouvrage, Irrésistible érable.
Que ce soit pour acheter des livres, des ustensiles ou des aliments, chaque visite promet d’être gourmande: une cuisine a été aménagée dans le magasin, d’où sortiront des bouchées tout au long de la journée pour faire découvrir les produits en vente aux clients de passage.
En outre, la cuisine – qui a été vitrée pour permettre aux clients de regarder les professionnels travailler – accueillera occasionnellement des cours thématiques dès cet automne, animés par Andrea Jourdan ou des chefs invités.
Mais si la mission de la chef est de «rendre le meilleur accessible», les prix des produits restent tout de même élevés. Certes, la qualité est au rendez-vous, mais on ira plus à la boutique s’offrir un plaisir ponctuel qu’y faire des achats réguliers…