Omnivore 2016 : une 5e édition haute en couleurs
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Omnivore 2016 : une 5e édition haute en couleurs

« Omnivore Montréal, 5 ans en amour » : c’est le slogan de cette édition 2016 du festival international culinaire, qui se tiendra du 16 au 19 septembre à la Société des arts technologiques de Montréal. Et plusieurs changements ont été annoncés…

Après avoir été la première ville invitée d’honneur lors de l’édition parisienne d’Omnivore, en mars dernier, Montréal se doit de faire les choses en grand.« Fort de sa légitimité après cinq ans, et après avoir vu l’impact de Montréal durant son festival à Paris, Omnivore nourrit pour le futur de grandes ambitions. Le développement du festival passe par la création d’une seconde scène de démonstrations pour mobiliser encore plus de réseaux et de publics », a déclaré Luc Dubanchet, le fondateur d’Omnivore.

Une nouvelle scène fera ainsi son apparition, la Scène Sourceurs. L’objectif : mettre en valeur toute la chaîne de production de la terre à l’assiette, à travers des démonstrations et des rencontres avec des artisans, éleveurs, producteurs, vignerons, brasseurs… Bref, ceux qui viennent « avant la cuisine, à la source, et sans qui rien n’est possible ».

Mettre en avant la relève

Il y a quand même des choses qui restent, comme les deux journées de démonstrations culinaires, la scène chefs et pâtissiers, les maudits et extra soupers et l’Omnivorious Party par Badoit. Mais, nouveauté, les 2 000 billets pour les démonstrations culinaires sous la Satosphère et sur la nouvelle scène Sourceurs seront gratuits.

Parmi les personnalités internationales de la cuisine contemporaine qui seront présentes, on note Pedro de Artagão (Iraja & Formidable, Rio de Janeiro – Brésil), Daniel Eddy (Rebelle, New York – États-Unis) et Guillaume Foucault (Pertica, Vendôme – France). À leurs côtés, on retrouvera des grands noms de la gastronomie québécoise, mais aussi des chefs de la relève ; « car la vocation d’Omnivore est de défricher sans cesse, de découvrir et de porter de nouveaux talents », indique Luc Dubanchet.

D’ailleurs, un « Prix du jeune créateur » a été lancé par le festival, pour recomposer chaque année un jeune chef singulier, créatif, capable de marquer non seulement Montréal de son empreinte mais aussi de porter la parole montréalaise dans le monde entier. Rendez-vous en septembre…