Le nom de son atelier, La Bourgeoise sérigraphe, fait un pied de nez aux agences de graphisme qui la prenaient de haut lorsqu’elle s’est lancée en affaires. «C’est un métier d’hommes», sourit Iris Sautierqui ne renie pas son goût pour la provocation. Depuis quatre ans, cette Suisse d’origine ouvre la porte de son atelier de sérigraphie aux artistes, graphistes, designers et élèves afin qu’ils approfondissent cette technique d’impression sur écran de soie. Les cours d’initiation de groupe permettent de réaliser un projet sur papier ou textile (six heures) ou même d’en produire trois (douze heures). Les initiés peuvent ensuite louer du temps d’atelier à la carte. Pourquoi ne pas en profiter pour sérigraphier un objet, usuel ou non, qui viendra agrémenter son décor? Le seul critère: une surface plate. Tabliers, abat-jours, nappes, tissu à emballer, affiches à encadrer… «Il n’y a pas de limite», atteste Iris Sautier, qui montre aussi des sous-verres, des sacs, des autocollants, des platines. Les participants peuvent arriver avec leur propre design (logo, dessin, lettrine) ou choisir parmi une impressionnante banque d’images. «Féminine et haut de gamme», la signature de La Bourgeoise sérigraphe se trouve dans quelques objets vendus dans le coin boutique.
La Bourgeoise sérigraphe: 5243, rue Berri, Montréal, 514 531-0977, labourgeoiseserigraphe.com