La réussite d’Isabelle aux Chefs!

Au téléphone, Yvan Ouellet a le ton d’un homme fier de son équipe. Le copropriétaire du restaurant, où Isabelle travaille, se réjouit de tout le chemin parcouru par son employée en 18 mois, après deux saisons à l’émission Les Chefs! à Radio-Canada. «Pour la première émission [en 2013], Isabelle s’est inscrite un peu sur un coup de tête. Autour d’une bière, avec 3-4 collègues, ils se lançaient le défi d’y participer. Isabelle a dit qu’elle allait le faire, mais entre s’inscrire et aller au bout, il y a tout un travail!»

Le copropriétaire explique ensuite que le contexte de l’émission n’est pas vraiment le même que celui de la restauration. «Quand on travaille dans un restaurant, comme chef, on veut toujours aller de l’avant et innover. Aux Chefs, il y a un retour aux bases; il faut les maîtriser pour avancer. Isabelle a beaucoup étudié ses classiques pour se rendre aussi loin. On le voit en ce moment : l’an dernier, ce n’était pas un coup de chance qu’elle se rende jusqu’en finale.»

Et cette nouvelle saison, surnommée «La revanche», est encore plus difficile, croit Yvan Ouellet. «Cette année, Isabelle sait dans quel rush elle s’embarque. Elle est capable d’y faire face avec plus de sérénité. Elle a l’avantage d’avoir fait l’émission l’an passé, c’est donc frais à sa mémoire. Par contre, ceux qui l’ont fait la 1re ou 2e année ont aujourd’hui plus d’expérience dans la restauration. Cette année, tout le monde a une réputation à défendre, les aspirants ont plus à perdre qu’à gagner. Personne n’a envie d’être le premier à partir!»

On dit souvent que la téléréalité n’est pas le reflet de la réalité, que les participants sont différents dans la vraie vie. Est-ce le cas pour Isabelle? «Pas du tout, elle est elle-même. C’est une fille extrêmement généreuse, toujours de bonne humeur et je crois que ça se voit à la télé. C’est comme ça qu’elle travaille au 47e Parallèle, elle est toujours dans la collaboration, c’est une vraie fille d’équipe», raconte fièrement Yvan Ouellet.

Quand il parle d’Isabelle Plante, son patron souligne toujours sa générosité et son ouverture. Bien entendu, la télé crée des vedettes et plusieurs personnes viennent au restaurant pour rencontrer l’aspirante-chef. «Les gens veulent se faire prendre en photo avec elle, lui parlent à l’épicerie, la reconnaissent dans la rue. La télévision a ce pouvoir d’attraction. L’an dernier, Isabelle ne savait pas trop comment réagir, mais maintenant, elle comprend que les gens la prennent en affection. C’est de l’amour qu’ils lui donnent!»

Le 47e Parallèle
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