Balthazar, le temple de la bière
Le Balthazar, c’est trois endroits, mais une seule philosophie : la bonne bière de chez nous. Que ce soit à Joliette, à Laval ou à Brossard (au Dix30), ce resto-pub offre aux clients un très large éventail de bières issues de microbrasseries québécoises, en fût ou en bouteille. Et pour être sûr de choisir celle qui convient le mieux au client ou d’avoir le meilleur accord plat-bière, un bièrologue se promène de table en table pour conseiller les gens.
Le nectar blond se décline à toutes les sauces, et le Balthazar propose également des plats inspirés de ses bières, comme la côte de sanglier à la bière torréfiée, le pavé de saumon boucané à l’amérindienne (avec copeaux de bois trempés dans la bière), ou la bavette marinée à la bière et servie avec une sauce dijonnaise à la bière rousse.
Si chaque menu est à la discrétion du chef – sauf à Joliette, où la succursale n’a pas de cuisine -, tous suivent la même ligne : inspirée de produits du houblon, à la mode et conviviale, où l’on retrouve les produits québécois, que ce soit pour la table d’hôte ou le menu fin de soirée. « On a résisté à la tentation d’aller chercher des bières d’Europe ou des États-Unis pour ne pas perdre de vue notre vocation, qui est de mettre en avant les produits du Québec », explique Nathaniel Aubry, le directeur des opérations.
Dans le verre ou dans l’assiette, la bière est reine au Balthazar – dont le logo figure d’ailleurs un robinet de tireuse à bière. Pour les amateurs comme pour les débutants, c’est l’occasion de découvrir de nouvelles cervoises… Et il y a du choix : Joliette propose en effet une vingtaine de lignes de fût, Laval une trentaine, et Brossard près de cinquante.
Loin d’être snob, le Balthazar vise une clientèle d’amateurs qui veut simplement découvrir la bière. 5 à 7, chansonniers, humoristes, artistes invités, mardi karaoké, jeudi DJ ou vendredi band live, chaque soirée est différente. Le premier resto-pub ouvre en 2009, et les deux autres suivent en 2011 puis 2015. « Il faudrait trouver le bon endroit, conclut Nathaniel Aubry, mais ça se pourrait qu’on ouvre à Montréal… »