Si maintenant tout le monde s’entend sur la légitimité de passer des vacances au Québec, il fut un temps où c’était comme un sacrifice de ne pouvoir sortir du pays. Depuis la chute du dollar, les Québécois ont été obligés de délaisser Old Orchard et ont découvert, ô surprise, que l’herbe n’est pas nécessairement plus verte ailleurs. Chez nous, la nature est grandiose en bien des endroits, et ses paysages valent certainement ceux des contrées les plus éloignées.
Cet été, nous vous présenterons nos suggestions d’escapades ou de vacances dans plusieurs régions touristiques du Québec, nature et culture au menu. Que ce soit dans un des parcs québécois, régionaux, fédéraux ou même municipaux, l’important, c’est d’en profiter pour se reposer, explorer, ou pratiquer un sport ou une activité d’interprétation; et ce, loin des soucis de la ville et des taux de change lamentables.
Investir à long terme
D’ailleurs conscient de notre richesse naturelle, le gouvernement a décidé de délier les cordons de sa bourse pour activer le processus de conservation des parcs, et ainsi marquer la relance du réseau québécois. En effet, il y a quelques semaines, le ministère de l’Environnement et de la Faune du Québec (MEF) annonçait qu’il investirait trente-cinq millions de dollars en trois ans dans le réseau des parcs provinciaux.
Il compte également amorcer des démarches en vue de créer quatre nouveaux parcs au Québec: les parcs des Hautes-Gorges de la Rivière-Malbaie dans Charlevoix, et de la Chute-Vauréal à l’île d’Anticosti, dans un premier temps; puis, ce seront ceux de Plaisance dans l’Outaouais et du Cratère du Nouveau-Québec. Par ailleurs, le ministère tiendra des consultations publiques en vue d’agrandir les parcs du Mont-Orford, du Mont-Saint-Bruno et du Saguenay. Heureuse initiative que celle d’investir dans la nature!