Si vous n’arrivez pas à trouver une partie de cartes enlevante, si le base-ball des Expos ne vous enivre pas, vous êtes prêts pour l’Ultimate Frisbee et le Tag Ball.
Originaire des États-Unis, l’Ultimate frisbee se pratique à Québec depuis maintenant cinq ans. «Ce sport est très "in", très "cool". Il y a d’ailleurs une phrase qui revient souvent dans le milieu: "In Ultimate, image is everything!"», explique Nicolas Aubrée, joueur depuis maintenant sept ans, dont trois années et demie à Québec. Ainsi, pour le plaisir et pour l’image, vous verrez parfois des joueurs vêtus d’une jupe ou encore, torse nu avec une cravate. Pourquoi pas?
Ce sport, a priori étrange, s’avère en fait très simple. N’importe qui peut jouer. Il suffit de savoir lancer un frisbee et, idéalement, d’avoir une paire d’espadrilles à crampons. Peut-être un peu de souffle aussi, puisque le terrain possède à peu près les mêmes dimensions qu’un terrain de football, soit 120 verges de longueur sur 40 verges de largeur.
Savant mélange de différents sports, les stratégies offensives s’apparentent à celles du football, de même que la façon de marquer un but; le principe du «pied pivot» pour le joueur en possession du disque vient du basket-ball; le pointage détermine la fin du match, tout comme au volley-ball ou au badminton.
Un match d’Ultimate oppose deux équipes de sept joueurs. Le but du jeu? Passer le frisbee à un membre de son équipe, celui-ci le passant à un autre, jusqu’à ce qu’une passe soit attrapée dans la zone de but. Déjà un point! Rotation des joueurs _ chaque équipe remplace ses sept membres _ et on recommence.
La partie se joue sans la supervision d’un arbitre. «La personne qui subit la faute doit l’appeler si elle juge qu’elle a été gênée dans sa manouvre. C’est ce qu’on appelle le "fair play".» Précisons aussi qu’aucun contact n’est permis.
Vous aimeriez être de la partie?
Renseignements: 656-2807.
Tag Ball
Si vous vous décidez à vous rendre au 235, rue Saint-Vallier Est, à Québec, vous hésiterez peut-être à franchir la porte du Delirium Tag Ball. Ensuite, vous aurez un peu peur de gravir l’escalier éclairé de black lights conduisant à une porte sur laquelle vous pourrez lire: «Danger haute tension» et «Produit nucléaire». Pourquoi avez-vous décidé de participer à cette activité de Tag Ball organisée par le bureau, l’école ou les copains? Michel Carrier, directeur de la boîte, le sait lui: «C’est pour l’adrénaline!»
Dès le départ, vos animateurs tentent de vous détendre un peu en vous expliquant les règlements sur un ton humoristique. Ils vous remettent ensuite l’équipement: lunettes de protection, sac-ceinture pour les munitions, dossard et fusil (semi-automatique avec réservoir). Ils divisent le groupe en deux équipes et présentent le premier volet. Vous entrez alors dans la zone de jeu: trois étages, 15000 pi2, labyrinthe, escaliers et meurtrières par lesquelles vous pouvez tirer sur les autres, d’un étage à l’autre. Le tout en noir avec un éclairage aux black lights, de la musique à tue-tête, de la fumée et des petites balles de caoutchouc mousse qui fusent de toutes parts. Le principe de base: tuer vos ennemis et protéger votre vie le mieux possible!
À ceux qui demandent: «N’est-ce pas un peu violent?» Michel répond: «C’est un jeu! Seulement un jeu et tout le monde peut y jouer et s’amuser. Tous les participants ressortent vivants, à tout coup!» Le plaisir du risque sans le danger. Vous vous souviendrez longtemps de ces quelques heures! Renseignements: 522-2255.