Vie

Bas-Saint-Laurent : Terre humaine

Au pays des rivières et des îles, des grands espaces ondulés, tout de montagnes et de vallées, il suffit de longer le fleuve pour découvrir mille et un trésors. Bienvenue dans le Bas-Saint-Laurent!

Kamouraska
À Kamouraska, les eaux mouvantes du Saint-Laurent se dérobent pour laisser s’allonger vers l’horizon quelque deux kilomètres de battures. Spectacle fascinant, le phénomène des marées vous est expliqué sur la rue LeBlanc, où des panneaux d’interprétation vous renseignent également à propos des îles, de la flore et de la faune. Le Domaine seigneurial Taché, principal lieu de tournage du téléroman Cormoran, vous propose pour sa part une promenade le long du fleuve, tandis qu’à Saint-Germain-de-Kamouraska, l’observation de l’oie blanche devient pour tous un jeu d’enfant. La pêche à l’anguille semble également assez répandue dans la région; on la pratique notamment à Saint-André, non loin des îles Pèlerins où les oiseaux se retrouvent par milliers. Quant aux amateurs d’escalade, ils graviront avec plaisir les falaises qui se dressent à l’ouest du village. Une escale à la Halte écologique des battures du Kamouraska, où on s’intéresse à l’écologie des marais salés et du littoral, s’impose par ailleurs à tout amant de la nature digne de ce nom. L’hiver, on y pratique le ski de fond, la raquette et la glissade. Du côté des hauts plateaux, les panoramas exceptionnels ne manquent pas. Le belvédère de la côte des Chats de Saint-Pacôme – où se tient chaque année le Carnaval des neiges, (418) 852-2744 – ainsi que le sommet de la montagne à Coton de Saint-Pascal offrent des points de vue impressionnants. À la hauteur de Saint-Alexandre se trouve enfin le Havre de Parke, qui plaira tant aux sportifs (randonnée pédestre, vélo, équitation, raquette, ski de fond et traîneau à chiens sur une centaine de kilomètres de sentiers et de pistes) qu’aux écolos.

Rivière-du-Loup
Au Parc des Chutes et de la Croix lumineuse de Rivière-du-Loup, vous en apprendrez davantage sur l’industrie hydro-électrique. Un peu plus à l’est, les amateurs d’oiseaux s’arrêteront au Site ornithologique du marais de Gros-Cacouna, avant de traverser à l’Isle-Verte. Là, randonneurs et cyclistes s’en donneront à coeur joie – en se rendant sur la rive nord, ils pourront même voir des baleines – tout comme les skieurs et motoneigistes qui, un peu plus tard en saison, pourront emprunter le pont de glace. L’hiver, on y pratique également la pêche blanche. À Trois-Pistoles – où se déroulera, du 7 au 11 octobre prochains, le Festival de contes et récits de la francophonie, (418) 851-1662 -, une escale au Parc de l’aventure basque en Amérique vous permettra notamment de vous familiariser avec la chasse à la baleine. Après quoi vous pourrez partir à la conquête de l’île aux Basques. Également dans les environs, les cyclistes exploreront volontiers les trois circuits de 30, 50 et 60 km de Saint-Jean-de-Dieu, tandis que randonneurs et cavaliers préféreront respectivement se diriger vers le Sentier de la Sénescoupé de Saint-Clément et le Centre équestre des Hauts-Plateaux de Saint-Cyprien.

Rimouski
À Rimouski, le Parc Beauséjour et le Sentier d’interprétation du littoral et de la rivière Rimouski demeurent ouverts à l’année. Par contre, il ne vous reste que quelques jours pour observer les oiseaux et les phoques de l’île Saint-Barnabé. Sur la réserve faunique de Rimouski, vous pourrez, par ailleurs, approcher divers animaux sauvages (castor, orignal, aigle à tête blanche, ours noir). Le Canyon des Portes de l’enfer de Saint-Narcisse-de-Rimouski vous propose pour sa part un tableau spectaculaire et une dizaine de kilomètres de sentiers. Enfin, si vous projetez un périple hivernal, un arrêt à la station multiglisse du Parc du Mont-Comi vous permettra de vous éclater en blanc. En fait, le Bas-Saint-Laurent est l’endroit rêvé pour pratiquer plusieurs sports d’hiver (paraski, ski alpin ou de fond, traîneau à chiens), cela sans compter les quelque 1800 kilomètres de sentiers de motoneige qui sillonnent la région.

Par ailleurs, si vous décidez de quitter les abords du fleuve et de pénétrer dans les terres, le Lac Pohénégamook vous réserve, été comme hiver, un florilège d’activités de plein air des plus intéressantes; idem pour le Centre plein air Le Montagnais du lac Témiscouata de Dégelis qui, pour sa part, ferme ses portes fin décembre.

Parc linéaire interprovincial Petit Témis
Avis aux randonneurs, vous avez jusqu’à la mi-novembre pour arpenter les 130 km de la première piste cyclo-pédestre à relier le Québec et le Nouveau-Brunswick. À la place des anciennes voies ferrées, vous trouverez un chemin de gravier accessible à toute la famille – la dénivellation des pentes n’excédant pas 4 % -, jalonné d’aires de repos, sillonnant de magnifiques paysages et vous permettant d’intéressantes observations.

Parc du Bic
L’incontournable plein air d’un périple dans le Bas-Saint-Laurent est sans conteste le Parc du Bic. Là, les Appalaches plongent dans la mer, la forêt feuillue devient boréale et la roche s’étire en une impressionnante succession de caps et de pointes. Caractérisé par la diversité de sa faune et de sa flore autant que par ses pics offrant de magnifiques points de vue, le parc abrite de rares espèces végétales arctiques-alpines et subarctiques de même qu’une multitude d’animaux marins, terriens et aériens. Qu’elle soit pédestre ou cycliste, la randonnée y devient synonyme de découverte. À voir absolument: le panorama qu’offre le Pic Champlain.