Vie

Camps d’été: les tendances : Les petits rois

Comme leurs parents, les tout-petits veulent des camps de plus en plus spécialisés. Sport, musique, danse, art: on exige des activités qui sortent des sentiers battus. C’est les vacances, après tout!

Les camps de vacances ne sont plus les «colonies» qu’ils étaient. En effet, rares sont ceux qui n’offrent pas de spécialisation. «Depuis le début des années quatre-vingt-dix, les camps sont de plus en plus orientés», confirme Sophie Latour, coordonnatrice aux communications de l’Association des camps du Québec. «En 1997, une sociologue a entrepris de demander aux enfants le genre d’activités qu’il leur plairait de faire pendant les grandes vacances, explique madame Latour. Même si leurs réponses n’ont pas permis d’en faire ressortir une en particulier, ce sondage non scientifique a tout de même révélé le besoin et l’envie des enfants de sortir des sentiers battus… pour mieux suivre les traces de leurs parents.» Voilà qui nous étonne!

En effet, si les grands choisissent des séjours centrés sur des activités de plein air (vélo, kayak, canot, randonnée) ou culturelles (visites de musées, découverte du patrimoine, etc.), eh bien, les petits désirent, eux aussi, sortir de leur quotidien et vivre des moments excitants et enrichissants pendant leurs vacances. Ainsi, les camps d’autrefois, a priori des organismes qui offraient un site où les jeunes se retrouvaient pour faire des activités en forêt, s’allient avec des centres sportifs, musicaux ou autres pour offrir des occupations différentes et variées. Un camp pourra, par exemple, arrimer ses activités avec celles d’une entreprise équestre et offrir des séjours d’équitation.

Camp de vacances ou camp de jour?

Vous le noterez dans les textes qui suivent, l’offre est résolument diversifiée. La danse, la musique, la science sont au menu des camps de vacances et des camps de jour. La différence entre ces deux types de camps? Le camp de vacances est un «club tout inclus» (bouffe, dodo, activités), alors que le camp de jour vous ramène votre chérubin à la maison quotidiennement.
Des centaines de possibilités de vacances sont proposées aux petits Québécois chaque été. Comment choisir? «Un camp, ça se magasine», insiste Sophie Latour. Pour ce faire, l’Association des camps de vacances peut vous aider. L’organisme a établi des normes sévères pour l’accréditation de ses quelque cent trente membres, la plus importante étant le ratio enfants/moniteur. «Le ratio est déterminé en fonction de l’âge des enfants, indique la coordonnatrice. Les ratios prescrits par l’Association vont ainsi: pour les 3 à 5 ans, on recommande un moniteur pour sept enfants; pour les 5 et 6 ans, un pour huit; pour les 7 et 8 ans, un pour dix; pour les 9 à 11 ans, un pour douze; finalement, pour les 12 à 17, il faut un moniteur pour quinze jeunes. Tous les camps accrédités par l’Association respectent ce ratio.» Ceux-ci sont répertoriés dans le Guide annuel des camps accrédités 2000. Vous pouvez l’obtenir gratuitement à votre CLSC ou dans les bureaux de Communication Québec. Visitez aussi le site Internet de l’Association, au www.camps.qc.ca. Vous pouvez également vous rendre au Salon national du grand air, qui se déroule au Stade olympique jusqu’au 19 mars. Plusieurs organismes et camps seront présents.