DETROIT
Detroit Contemporary
Le nouvelle coqueluche des noctambules de Motor City n’est pas une discothèquemais plutôt une galerie d’art. Vu de l’extérieur, le Detroit Contemporary ne paie pas demine; pourtant, ce vieil immeuble couvert de graffitis héberge les oeuvres des meilleursartistes de la ville. Et les nuits dans tout ça? Tous les derniers vendredis du mois, lagalerie ouvre ses portes à des D.J. internationaux venus rendre un hommage musical, saucefunky, à la ville qui a vu naître Motown.
5141 Rosa Parks Blvd.; tél.: (313) 898-4ART
St. Andrews Hall
Les Cure et Pearl Jam y jouaient régulièrement alors qu’ils n’étaient que despetits groupes de l’underground. Aujourd’hui encore, le St. Andrews Hall est LE baravant-gardo-punk-rock de Detroit, malgré son âge. On en est à la troisièmegénération de jeunes rebelles venus voir qui seront les prochains Kool Keith ou SuicideMachines. Dix-huit ans après sa première, la soirée Three Floors of Fun du samediattire encore les foules.
431 E. Congress St.; tél.: (313) 961-8137
CHICAGO
Lobby Bar / Whiskey Blue at the W Chicago-City Center
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux bars de l’hôtel W-City Centerplaisent. Son Lobby Bar attire tout particulièrement l’attention des touristes friquésvenu passer quelques jours à Chicago. Son lounge est systématiquement plein à craqueralors que le D.J. joue les maîtres de cérémonie, perché sur sa mezzanine au-dessus desfêtards. Le Whiskey Blue, même s’il est aussi rattaché à l’hôtel, a droit à sonpropre pignon sur rue. Les jeunes branchés du coin s’y retrouvent donc sans avoir àjouer les hôtes pour les touristes de l’hôtel. Le Whiskey Blue est autant connu pour sesserveuses, fort sexy dans leurs uniformes près du corps, que pour la taille généreusedes cocktails. Le drink de l’heure? Le LSD (pour Lakeshore Drive, bien sûr), un savantmélange de Gray Goose à l’orange, de jus de canneberges, de CuraCao et de grenadine.
172 W. Adams St.; tél.: (312) 332-1200
Crobar
Le Crobar est à lui seul responsable du renouveau du quartier industriel autourde Lincoln Park et de la rue Kingsbury puisque des dizaines de clubs y ont ouvert leursportes en espérant de le détrôner. Il s’agit donc d’une institution dont les rangs desinconditionnels ne semblent pas cesser de grossir. Les D.J. qui y jouent sont tous, bienévidemment, des superstars. Même si la clientèle y est mixte, le Crobar est un club gai(les hétéros n’y entrent pas le dimanche). Attention! Faire la file au Crobar ne vousgarantira pas l’entrée dans la vénérable discothèque. On refuse, tous les soirs,presque la moitié des gens qui s’y présentent!
1543 N. Kingsbury St.; tél.: (312) 413-7000
BOSTON
Avalon
L’Avalon est très probablement le plus gros club de Boston. De Paul Van Dyke à ArmandVan Helden, en passant par Incubus, le who’s who de la musique électronique mondiale en afait son point d’escale bostonien. Le mégaclub attire autant les jeunes ravers desbanlieues que les étudiants et jeunes yuppies du centre-ville. Tellement branché quemême les toilettes ont leur bar!
15 Lansdowne St.; tél.: (617) 262-2424
Pravda 116
Resto, bar, discothèque: le Pravda 116 fait tout et le fait bien.L’établissement s’inspire de la Russie, comme en témoigne son décor, mais surtout sasélection de 125 marques de vodka. Son bar, presque aussi long que la ligne d’attente àsa porte, est l’endroit de prédilection pour les jeunes BCBG de la ville qui veulent seretrouver (et se reluquer) entre eux. Ceux qui recherchent un petit peu plus de calmepourront aller se perdre dans les canapés profonds de la section lounge (s’ils arriventà y trouver une place).
116 Boylston St.; tél.: (617) 482-7799
TORONTO
Revival
D’abord connue d’un petit cercle d’habitués, cette église baptiste des années 60reconvertie en bar est une des boîtes les plus courues de Toronto. Ses vitraux et son solen bois franc rappellent indéniablement l’ancienne vie de l’endroit. Restaurant le jour,discothèque le soir, le Revival est célèbre pour les concerts de musique groove et funkd’Electric Soul, son groupe en résidence. La soirée Mod Club du samedi, dirigée par leD.J. Mark Holmes (ex-Platinum Blonde), rend hommage aux années 80 et s’avère une desnuits les plus délirantes de la Ville-Reine.
783 College St.; tél.: (416) 535-7888
The Horseshoe Tavern
Rendu légendaire par les visites-surprises qu’y font les dieux du rock (commeles Rolling Stones, qui ont fait de Toronto leur ville de répétition de prédilection,ou les Strokes), le Horseshoe Tavern a la taille inversement proportionnelle à saréputation. Bar intimiste à la programmation éclectique et électrisante, il attire uneclientèle variée (pour ne pas dire hétéroclite) constituée de gens du coin,d’étudiants, de skaters et de jeunes professionnels, tous mélomanes ou enfants du rockvenus encourager la relève.
370 Queens St. West; tél.: (416) 598-4753