Vie

Mauricie : L'escalade du plaisir

Maintenant que l’hiver est bien installé et que les abus gastronomiques des vacances nous isolent du froid, c’est le temps de profiter de notre magnifique hiver québécois. Si les longs voyages routiers vous insécurisent, allez vous balader en Mauricie. C’est juste à côté et on y trouve plein d’occasions  d’évacuer.

Maintenant que l’hiver est bien installé et que les abus gastronomiques des vacances nous isolent du froid, c’est le temps de profiter de notre magnifique hiver québécois. Si les longs voyages routiers vous insécurisent, allez vous balader en Mauricie. C’est juste à côté et on y trouve plein d’occasions d’évacuer.

Maître ès accueil

Après Jean et Aline, le couple le plus connu de la Mauricie est sans doute celui formé de Mario et Annie, ambassadeurs de la région et propriétaires, entre autres, de l’Auberge du Trappeur. À 500 mètres du parc national de la Mauricie, l’endroit offre tout le nécessaire pour amorcer votre séjour: chambres confortables, salle à manger sympa, coin de relaxation… Mais si vous désirez vous attaquer à vos poignées d’amour, Mario pourra vous organiser votre horaire en deux temps, trois mouvements: motoneige, ski, observation guidée, pêche blanche, etc. Et s’il n’a pas chez lui ce dont vous avez besoin, il vous référera sans arrière-pensée. Un genre de guichet unique de la découverte régionale où le client est roi.

www.bonjourmauricie.com

3, 2, 1… montez!

Bien que les bureaux de Maïkan Aventure soient situés à Trois-Rivières, on s’aperçoit vite avec cette bande d’aventuriers que le plaisir n’a pas de frontières. Et à voir leur calendrier d’activités hivernales, on jurerait que le froid les excite: clinique d’information sur le matériel de plein air, clinique de fartage, escalade (de rocher ou de glace, selon Mère Nature), stage de haute montagne, raquette, kayak… Avec eux, l’action est garantie. L’escalade étant pratiquée avec le maximum de sécurité, on se doit d’enfiler chaussons, casque, harnais, et de suivre attentivement les instructions du moniteur avant de faire le singe. Lors des premières séances, on installe généralement plusieurs cordes à différents endroits, classés par degré de difficulté. Grâce aux techniques sécuritaires et à l’équipement spécialisé, même si l’instructeur évolue dans les poids plume, en cas de chute, il pourra nous retenir d’un seul doigt. Rassurant. Aux premières ascensions, on découvre tout un tas de petits muscles oubliés. Plus la paroi est abrupte, plus on cherche de fines aspérités en tentant de s’y hisser sur le bout d’un orteil ou d’une phalange. Encouragé et guidé par des grimpeurs d’expérience qui retiennent le bout du filin, on repousse nos limites. À chaque chute, le retour au sol s’effectue avec douceur. Au bout d’une heure de corps à corps avec le roc, tous les membres tremblent de fatigue. Mais on aime. Le plus étonnant dans tout ça, c’est que plus on tombe, plus on veut remonter. À cette période de l’année, il est temps d’expérimenter l’escalade de glace qui, au dire des amateurs, s’avère encore plus excitante. Et à ce propos, du 14 au 16 février 2003 aura lieu, à Trois-Rivières, la quatrième édition du Festival du pic à glace. Organisé par l’équipe de Maïkan Aventure, l’événement accueillera également la troisième finale de la Coupe du Québec en escalade de glace. Cette épreuve servira de classification pour la Coupe du Monde qui se déroulera la semaine suivante à Pont-Rouge. Du plaisir assuré pour les glaciéristes de tout calibre.

www.maikan.ca Tél.: (819) 694-7010

http://membres.lycos.fr/picaglacemaikan/

Détour

Raid en effet…

Pendant que vous lisez ces lignes, certains sportifs de l’extrême soignent sans doute quelques engelures, courbatures, cernes ou autres souvenirs de leur participation à la troisième édition du Raid Ukatak, qui se poursuit jusqu’au 25 janvier. Cette course aventure attire des équipes d’aussi loin que de la France, des États-Unis, de la Suède, de la Finlande et même de la Pologne. Au-delà de ses épreuves de vélo de montagne, raquette, ski de fond, technique de corde et orientation, ce sont les conditions hivernales de la course qui rendent la compétition si spéciale. À travers la planète, beaucoup de raids extrêmes sont offerts mais peu exploitent de cette façon le concept nordique. Le parcours visite cette année les beautés sauvages des régions de Charlevoix et du Saguenay. Fait intéressant, il semble que les Finlandais soient de féroces compétiteurs puisqu’ils ont remporté les deux premières éditions. Comme il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir parcourir 400 km en 5 jours dans des conditions aussi particulières, vous pouvez surveiller les résultats des étapes via le Net et peut-être dans certains quotidiens. Dommage que ce soit si difficile à filmer parce qu’à côté de ça, Fear Factor, c’est de la p’tite bière.

www.ukatak.com

L’auteur tient à remercier Chlorophylle pour sa contribution à ce reportage. www.chlorophylle.net.