Vie

Côte-Nord : Sapidité neptunienne

Prendre la route du littoral de la Côte-Nord, la 138, c’est suivre la "Route des baleines". Divisée en deux secteurs, Manicouagan et Duplessis, cette région a mis sur pied un programme qui encourage la transformation, la présentation et la consommation des richesses alimentaires locales. On peut donc maintenant "Goûter la Route des baleines".

Pour mériter le sceau d’approbation "Route des baleines", un restaurateur doit à la fois exploiter un produit terrestre (petits fruits, viande sauvage…) et un produit marin (buccin, mactre de Stimpson…). Mais qu’ils soient ou non approuvés comme tel, les établissements suivants se démarquent par leur recherche de ce petit quelque chose qui vous fidélise une clientèle.

La distance n’a plus d’importance
Pendant longtemps, les grands centres se sont approprié le monopole du bon goût et des tendances. Mais maintenant que les transports et les communications se sont démocratisés, les villes périphériques, en autant qu’elles soient suffisamment populeuses, regorgent de petits pubs, restos et cafés aux ambiances décontractées, au service personnalisé et aux produits recherchés.

Dans le secteur le plus au nord, Duplessis, plus précisément à Sept-Îles, le Pub Saint-Marc, membre certifié "Goûter la Route des baleines", offre, de l’entrée au dessert, des mets composés des meilleurs produits locaux. À la croisée du Vietnam, de Cuba, de la Belgique et de l’Irlande, cette oasis délicieusement éclectique ne rappelle son origine qu’à la fraîcheur de ses aliments et de son accent régional.
[www.pub-st-marc.net] Tél.: (418) 962-7770

Tout près, le Café du Port, quant à lui, exploite plus avant le côté bistro avec un menu salades-pâtes-pizzas-burgers farci d’imagination. On peut également y déjeuner mais surtout y passer d’agréables soirées, dont les mercredis lounge qui mettent en vedette des talents locaux.
[www.cafe-du-port.net]
Tél.: (418) 962-9311

Autre classique sept-îlien, Chez Omer. Celui-ci ne se fait pas tant remarquer par son originalité que par la qualité de ses produits marins. Sa force: le poisson passe directement de la mer à votre assiette sans intermédiaire. Vous en connaissez beaucoup, vous, des restaurants qui possèdent leur propre flotte de bateaux de pêche? Il paraît même que certains Montréalais font venir leurs pizzas aux fruits de mer par avion tant elles sont incomparables de fraîcheur.
[www.chezomer.com] Tél.: (418) 962-7777

Dans la section Manicouagan, plus précisément à Baie-Comeau, un petit nouveau vient de s’ajouter aux arrêts obligatoires. Il s’agit du restaurant l’Orange bleue. Ouvert depuis moins d’un an, cet endroit très tendance offre moult cocktails (80 sortes) et bières (63) qui vous flatteront les sens. Il est également possible d’y déguster des sushis en privé puisqu’une salle de 60 places y est disponible pour conférences, réunions d’affaires et autres fêtes entre amis.
[[email protected]] Tél.: (418) 589-8877

Montréalais d’origine, Glenn Forbes est allé s’établir à Baie-Comeau avec, en poche, une déjà solide réputation culinaire. Avec sa copine Lynn Harvey, originaire du coin, ils ont opté pour la qualité de vie en ouvrant La Cache d’Amélie dans l’ancien presbytère de la paroisse Sainte-Amélie. Depuis huit ans, ils accumulent les honneurs pour cet incontournable régional qui sublime le goût des fruits de mer et petits fruits locaux (entre autres) et tient une cave à vin à faire pâlir d’envie bien des métropolitains.
[[email protected]] Tél.: (418) 296-3722

Autre établissement à découvrir, spécialement pour les amateurs de boissons chaudes, le Manoir du café qui torréfie ses propres grains et en exporte même à Sherbrooke, Montréal et Québec. L’ambiance boisée et relevée de chaudes couleurs incite à la détente. Et c’est sans parler de cette odeur enivrante de café fraîchement grillé. De 7 h à 15 h, la cuisine vous offre des déjeuners et des dîners bien inspirés et le soir, l’endroit revêt son feutre d’ambiance dédié aux caféinomanes et relaxomanes de toutes origines confondues.
[[email protected]] Tél.: (418) 294-6652

L’auteur tient à remercier Chlorophylle pour sa contribution à ce reportage. [www.chlorophylle.net]