Avec l’interdiction d’utiliser des verres de plastique jetables ou encore la distribution (aux fumeurs) de petites boîtes cylindriques noires (pour film photo) remplies de sable et servant de cendriers portatifs, l’Échofête annonce clairement sa couleur écolo à celui qui aurait oublié ce qu’il fait là. "En fin de soirée, le site est propre. Ça en dit long. On ne voit pas souvent ça dans des festivals", fait remarquer Mikaël Rioux, cofondateur et membre du conseil d’administration de l’Échofête.
Pour sa quatrième édition, le festival environnemental Échofête se tient du 27 au 30 juillet et souhaite attirer plus de 6000 visiteurs. Évidemment, l’événement sert à sensibiliser le public face aux enjeux environnementaux, particulièrement aux habitudes de vie qui peuvent faire une bonne différence. Ateliers, kiosques d’information et conférences répandent les idées vertes.
VENT NOUVEAU
Histoire de prêcher par l’exemple, un des chapiteaux de l’Échofête sera cette année alimenté par l’énergie solaire et l’énergie éolienne. On pourra y entendre le président d’honneur (et directeur de Greenpeace Québec) Steven Guilbeault parler de sujets liés au thème de cette édition: les changements climatiques. L’éternel Jean Lemire fera une intervention depuis son navire, le Sedna IV, ancré dans la noirceur de l’Antarctique, où il étudie en direct les effets du réchauffement de la planète.
"On veut avant tout célébrer l’environnement, rendre ça joyeux et festif, se dire que malgré les problèmes environnementaux, il y a encore moyen de célébrer le vivant." Mikaël Rioux raconte qu’il y a quelques années, sa gang de jeunes du village s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de festival pour célébrer l’environnement. "On s’est dit qu’on pourrait essayer de faire autre chose qu’un festival du bûcheron, du quatre-roues ou du roteux. Aujourd’hui, il commence à y avoir d’autres événements liés à l’environnement mais on a été un peu des précurseurs." Mikaël Rioux s’est fait connaître pour son opposition aux projets de centrales hydroélectriques sur les petites rivières, plus précisément à un projet sur la rivière Trois-Pistoles.
Les organisateurs misent sur la présence des Grimskunk, Daniel Boucher et La Chango Family pour brasser la cage. "Beaucoup de jeunes de Trois-Pistoles qui vivent à l’extérieur reviennent ici pour le festival. Ils sont contents d’avoir un événement estival intéressant, ça les rend fiers."
Échofête
Du 27 au 30 juillet
418 857-3248
www.echofete.ca
CHOIX ÉCLAIRÉ
Plusieurs phares du Bas-Saint-Laurent sont accessibles au public. La particularité du phare de l’île du Pot à l’eau-de-vie est que, en plus de le visiter, on peut aussi y passer la nuit. Mise en service en 1862, cette sentinelle du fleuve a été abandonnée un siècle plus tard avant d’être restaurée en 1989. Administrée par la société Duvetnor, on y propose trois chambres décorées dans le style d’antan. Le forfait comprend le transport maritime depuis Rivière-du-Loup. De plus, la petite île située au milieu du fleuve compte quelques courts sentiers balisés où l’on vient respirer l’air du grand large.
L’île Verte offre également la possibilité du gîte grâce à ses huit chambres réparties dans la maison du gardien et dans celle du gardien adjoint. Chacune des maisons possède une cuisine commune pour la préparation des repas. Le phare de l’île Verte est le plus vieux (1809) de la route des phares. Il domine l’île du côté nord et permet à l’oeil attentif d’apercevoir au loin un dos de baleine.
Société Duvetnor
418 867-1660
www.duvetnor.com/fr/phare.htm
Gîte des Maisons du phare
418 898-2730
www.ileverte.net/maisonsduphare/accueil.html
KWIK-KWIK
La Fromagerie des Basques se trouve près de l’entrée septentrionale de Trois-Pistoles. On y déguste du cheddar et des fromages suisses, dont certains sont assaisonnés. Mais on peut aussi simplement s’y procurer un petit sac de crottes de fromage et agrémenter son arrivée à Trois-Pistoles de quelques "kwik-kwik" bien mâchés.
Fromagerie des Basques
69, route 132 Ouest
Trois-Pistoles
418 851-3811
www.fromageriedesbasques.ca