DOUX PAYS DU KAMOURASKA À SAINTE-LUCE
Pendant que certains prennent la route des vacances, d’autres se mettent au travail…. La région du Kamouraska, incluant le beau village du même nom, accueille cette année encore un Symposium de peinture, gratuit pour les visiteurs. Du 16 au 22 juillet, dans plusieurs villages dont celui de Kamouraska, quelque 110 peintres se donnent rendez-vous pour partager leur passion de l’acrylique, huile, aquarelle, pastel ou dessin. Professionnels ou amateurs, ils investissent écoles, églises, salles municipales et jardins pour présenter leurs oeuvres au public et en peindre sur place dans un cadre bucolique à souhait. Les enfants ont leur propre symposium et les adultes peuvent participer à des ateliers de dessin et aquarelle.
Pour apprécier l’éventail (large) des talents des artistes contemporains du Québec (plus un cette année de l’Île-du-Prince-Édouard), c’est l’un des événements de l’été à ne pas manquer… Sans compter qu’il permet de se promener dans toute la région en profitant de ses autres attraits. À Kamouraska même, on se balade à pied pour admirer les belles maisons du 19e siècle, acheter pain et gâteries à la boulangerie Nieman, faire un tour à la galerie-boutique Soleil du jour qui, comme son nom ne l’indique pas, se spécialise dans les photos de couchers de soleil. On peut aussi embarquer, près du quai, dans un kayak pour une excursion guidée dans l’archipel des îles de Kamouraska (Symposium: 418 498-3197; symposiumkamouraska.site.voila.fr).
À l’autre bout du spectre bas-laurentien, Sainte-Luce est un autre village de charme à découvrir. L’atelier-boutique Au grain de bois, retiré du centre du village mais au bord du fleuve, regorge de très colorés meubles en pin, nichoirs et mangeoires, oeuvres de l’ébéniste Denise Côté mais peints à la main par l’artiste Johanne Gagnon (tél.: 418 739-4568).
REFUGE DE MER
Facile de passer à côté de ce petit bijou du Bic qu’est le Refuge du vieux loup de mer. Enclavé dans le parc national du Bic, en bordure de la superbe baie des Rosiers, l’endroit ravit pourtant dès qu’on y met le pied. Nichés dans la forêt, épousant quasiment les replis du terrain, plusieurs chalets rustiques autant que chaleureux se cachent ici. Ils peuvent accueillir de deux à dix personnes, selon le cas. Les propriétaires des lieux sont des passionnés de maisons ancestrales. Ils en ont littéralement sauvé plusieurs de la démolition dans la région. Démontées puis patiemment reconstruites sur différents sites du domaine, en préservant leur authenticité, ces maisons sont brillamment aménagées avec des "objets récupérés" au fil du temps, tout en veillant au confort "moderne". En haute saison, elles sont louées à la semaine et le reste du temps, pour deux nuits minimum (tél.: 418 750-5915; www.vieuxloupdemer.com).
MAÎTRE CORBEAU
Un énième parc aérien au Québec? La Forêt de Maître Corbeau, au coeur de la montagne dans l’arrière-pays rimouskois, a toutefois plusieurs mérites: le parc aérien n’a pas été conçu par une "chaîne" spécialisée mais avec les moyens du bord (le bois local) selon un concept maison, celui du Domaine Valga (qui compte déjà une belle auberge en bois rond et quelques chalets au bord du lac des Frères). Perdu dans les Appalaches, sur le flanc du mont Comi, le domaine est un sympathique centre de villégiature quatre saisons. Son parc aérien, avec stations inspirées des fables de La Fontaine, vient tout juste d’ouvrir. Il est installé dans l’une des plus anciennes érablières à bouleau jaune de la région. La forêt ancestrale compte des spécimens d’arbres particulièrement remarquables que l’on peut admirer au frais l’été, dans la canopée, en se déliant le muscle. Au moins 70 jeux aériens, ponts suspendus et plateformes, en cèdre et en mélèze coupés sur place, permettent de "naviguer" dans cette forêt tout en écoutant les oiseaux. Neuf tyroliennes, dont une de 600 pieds, sont aussi disponibles pour "glisser" dans l’intimité de la forêt (tél.: 418 739-4000; www.domainevalga.com/foret; ouvert à l’année).