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Vieille Capitale : Misez musées

Un amas de vieilleries qui s’empoussièrent. Voilà l’image qu’ont – bien à tort! – certaines personnes lorsqu’il est question de musées. C’est votre cas? Alors il serait grand temps de redécouvrir ceux de la Vieille Capitale!

SCIENCE, FICTION ET SCIENCE-FICTION

Les plus jeunes l’ont sans doute déjà visité une première fois, deux peut-être, lors de voyages scolaires. Quoi qu’il en soit, le Musée de la civilisation demeure un classique. Situé au 85, rue Dalhousie, dans le Vieux-Québec, l’établissement est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h. Fidèle à sa vocation première – mettre en lumière l’histoire du peuple québécois -, il présente deux expositions permanentes, l’une racontant l’histoire de notre coin de pays d’hier à aujourd’hui (Le Temps des Québécois), l’autre celle des autochtones qui sont toujours 70 000 à peupler le territoire québécois (Nous, les Premières Nations). C’est toutefois du côté des expositions temporaires que les détracteurs de musées seront le plus surpris; parmi les thèmes abordés présentement et dans les mois à venir, on trouve notamment les dragons (Entre science et fiction), les aventures de Tintin au Pérou et l’histoire du cinéma québécois, racontée à travers 300 extraits de films. Le tout pour un coût n’excédant pas 10 $ par adulte (gratuit pour les enfants de 11 ans et moins).

DES ARTISTES LOCAUX… À PICASSO!

C’est une multitude d’artéfacts aux origines les plus diverses que nous propose cet automne le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), sur les plaines d’Abraham. À découvrir jusqu’au 6 janvier, 55 oeuvres réalisées par le grand Picasso lors de son séjour au Château d’Antibes. Dès le 4 octobre, on pourra également admirer l’exposition Paris 1900, regroupant divers peintres du début du XXe siècle, ainsi qu’une série d’oeuvres d’art importantes empruntées au Musée des beaux-arts de Hamilton. Pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le restaurant du musée? Le chef Jean-Pierre Cloutier se fait un plaisir d’y mitonner pour nous carpaccio de veau aux fines herbes, cuisse de canard confite ou autre douceur sortie tout droit de son nouveau menu, élaboré à partir de produits du terroir. À mettre à son agenda pour les 13 et 14 octobre: le "grand solde annuel du musée", où l’on se procurera à petits prix encadrements, accessoires, affiches et décors d’expositions antérieures.

DERNIÈRE ESCALE…

Dernière escale, un grand méconnu: le Musée naval de Québec. Situé dans le Vieux-Port, au 170, rue Dalhousie, l’établissement abrite depuis 1995 artéfacts et témoignages relatant l’histoire militaire canadienne. Un coup d’oeil au site Web du musée (www.mnq-nmq.org) permettra de survoler l’ensemble des thématiques abordées et même de devenir, l’espace d’un instant, héros d’une aventure en haute mer. L’entrée au Musée naval est gratuite… Pourquoi s’en priver?

DES LITS À TOUS LES PRIX!

S’il est un avantage à séjourner dans la Vieille Capitale, c’est sans aucun doute la multitude de possibilités qu’elle offre en matière d’hébergement. Outre les incontournables Comfort Inn et autres chaînes, on découvrira entre autres l’Auberge l’Autre Jardin (www.autrejardin.com). Située sur le boulevard Charest et propriété de Carrefour Tiers-Monde, elle propose des chambres aux thématiques diverses: Afrique, Asie… Dépaysement assuré!

Quel que soit son budget, de l’auberge de jeunesse à la féerie des hôtels quatre ou cinq étoiles, on trouvera facilement chaussure à son pied en visitant la section Hébergement de l’Office du tourisme de Québec (www.quebecregion.com). Près de 400 établissements hôteliers y sont répertoriés, en plus d’une grande sélection d’attraits touristiques, allant du magasinage au sport en passant par les musées.

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Poisson d’avril
115, quai Saint-André, Québec
Pour 2 personnes soir: 70 $

La carte du Poisson d’avril ne change jamais au point de vous décontenancer. Elle vous réserve néanmoins, de temps à autre, une surprise, une petite nouveauté susceptible de vous pimenter la soirée. Dans cet environnement presque exotique, décoré de tout ce qui évoque la mer et ses bienfaits, herbes, sauces au vin et marée fraîche embaument. Les amateurs se régalent de produits choisis et diversement apprêtés. Aux classiques moules et frites, "Assiette du Commodore" et autres se sont ajoutés depuis peu des frijoles, des beignets de morue, le ceviche des Caraïbes et les calmares a la plancha. Choix de vins, de bières et de divers alcools. Le service demeure simple, efficace et souriant. L’établissement fait également office de traiteur.