DES PIRATES AUX PLAINES LUNES

C’est au tour de Québec de recevoir l’exposition Pirates, corsaires et flibustiers, créée par le musée d’archéologie et d’histoire de Montréal (Pointe-à-Callière). L’exposition dévoile 165 objets qui illustrent la vie de ces chercheurs de trésors, dont des armes, évidemment! On en apprendra davantage sur quelques corsaires célèbres, dont John Rackam et Sir Francis Drake. Jusqu’au 11 octobre, tous les jours entre 10 h et 17 h, au bassin Brown, là où en 1759, Wolfe et ses 4000 hommes débarquaient à Québec en vue de la fameuse bataille…

Dans les manuels d’histoire, ce célèbre affrontement de 1759 a souvent éclipsé la bataille de Sainte-Foy (28 avril 1760), qui fut le dernier soubresaut des troupes françaises. Quelques activités sont organisées pour commémorer ce deuxième affrontement entre les Français et les Britanniques, dont une revue historique animée par une soixantaine de personnes, les 3 et 4 juillet à 21 h, ainsi que de réelles fouilles archéologiques sur le site même de la bataille (moulin Dumont), tous les jours, de 8 h 30 à 12 h 30. Pour l’histoire générale du célèbre parc des Champs-de-Bataille, on se rend à la Maison de la découverte s’amuser avec l’exposition multimédia Odyssée.

Si le chant des canons vous laisse indifférent, la musique qui émane du kiosque Edwin-Bélanger a de bonnes chances de titiller vos oreilles. Dans un décor pour le moins bucolique, cette scène en pleines Plaines accueille du jeudi au dimanche, à la brunante, une trentaine de spectacles. Défileront cette année Annie Poulain, l’harmoniciste Guy Bélanger et une pléthore d’artistes donnant dans la musique du monde, dont Ryna Wolteger, Braziou et Wesli Band.

Dans un registre plus grandiose, le spectacle Plaines lunes, présenté pour une première fois en 2008, fait un retour du 17 au 21 août à 21 h. Plus qu’une fresque historique, le spectacle en 40 tableaux raconte une histoire d’amour qui évolue au fil de l’histoire des Plaines. Ce sont près de 500 figurants bénévoles que le metteur en scène français Dominique Martens a eu à coordonner pour ce spectacle.

ART ESTIVAL

À l’entrée ouest des Plaines se dresse le Musée national des beaux-arts, qui, chaque été, fait le plein de touristes grâce à des expositions aux thèmes accrocheurs. Cette année, le Londres de la fin du 19e siècle est à l’honneur avec l’exposition La peinture à l’époque de la reine Victoria, une soixantaine de toiles tirées de la collection Royal Holloway. L’art contemporain n’est pas en reste grâce à la présentation de Femmes artistes: L’Éclatement des frontières, 1965-2000, où sont exposées des toiles, des sculptures et des installations tirées de la collection du Musée, qui comprend, entre autres, des oeuvres de Betty Goodwin, Claudie Gagnon et Françoise Sullivan.

Plus d’infos: www.ccbn-nbc.gc.ca et www.mnba.qc.ca.

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PENDANT CE TEMPS AU THÉÂTRE CAPITOLE

L’été rime avec spectacles de variétés au Théâtre Capitole. Trois ans après avoir quitté l’affiche, Elvis Story revient dans la maison qui l’a vu naître, dans une mise en scène rafraîchie. C’est le Louisianais Brandon Bennett qui se glisse dans la peau du King du 4 août au 12 septembre. Autre grand disparu, autre résurrection, Johnny Cash renaît dans le spectacle The Man in Black. Shawn Barker revient au Cabaret du Capitole pour un deuxième été et on ne peut que s’en réjouir. La personnification est impressionnante: la voix, la technique de guitare, l’allure, tout y est. Un peu de Broadway s’amène à Québec avec la présentation d’Un violon sur le toit, classique de la comédie musicale revisité par Denise Filiatrault, jusqu’au 1er août. Martin Larocque, Linda Sorgini et 16 autres acteurs-chanteurs incarnent les membres d’une petite communauté juive rattrapée par la modernité… évidemment, en mode comique et léger! (www.lecapitole.com, 1 800 261-9903)

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Restaurant du Musée
Musée national des beaux-arts du Québec, parc des Champs-de-Bataille, Québec, 418 644-6780, www.mnba.qc.ca
Midi: 35 $

La cuisine du chef Jean-Pierre Cloutier mérite sa place parmi les oeuvres d’art exposées au Musée national des beaux-arts du Québec. Son resto est une vraie halte gastronomique qui vaut à elle seule le déplacement au verdoyant parc des Champs-de-Bataille. Que ce soit pour le brunch du week-end ou pour le lunch, on y déguste des plats finement cuisinés à base de produits locaux, mariant les saveurs avec originalité et gourmandise. Si certaines propositions restent simples, telles ces quiches, soupes et salades ou omelettes, d’autres sont plus élaborées, comme ce foie gras poêlé au pain doré de romarin ou cette verrine aux calmars fumés, purée de poivrons et poireaux, par exemple, de vrais délices. Les desserts, soignés et raffinés, font honneur aux produits de saison.