SÉRIE BLUES D’AUTOMNE
Au Casino de Charlevoix, jouxtant le Fairmont Manoir Richelieu, on ne fait pas que jouer! Sa salle-bar propose une programmation riche, à l’ambiance intimiste. Pour sa troisième série Blues d’automne, six concerts y sont présentés du 22 octobre au 6 novembre. Au Stephen Barry Band qui ouvrira le bal deux soirs avec son Anthologie du blues succédera Zachary Richard les 29 et 30 octobre. Occasion d’entendre les pièces de son premier album anglophone. Pour le dernier week-end, les 5 et 6 novembre, duo de choc inédit avec le guitariste John McGale, ex-Offenbach, et la chanteuse Angel Forrest. Entre-temps, le 30 octobre, on passe côté hôtel pour le bal costumé de l’Halloween, avec animation musicale et location de costumes sur place!
À LA TABLE DES GRANDS
Le 10e Gala des grands chefs, organisé les 12 et 13 novembre au Fairmont, n’est pas complet, dixit le directeur du marketing Éric Quesnel. En primeur, il nous livre les noms de quelques-uns des invités du chef exécutif du Manoir Richelieu pour la grande soirée gastronomique du samedi, à saveur de produits régionaux: quatre de ses collègues de la famille Fairmont – Alain Pignard du Reine Elizabeth, Daniel Tobien de Tremblant, Jean Soulard du Château Frontenac et Serge Joste de Montebello – seront de la partie. Se joindront à cette belle brigade des papilles trois chefs propriétaires de restaurants renommés: Graziella Battista (Graziella), Jean-Luc Boulay (Le Saint-Amour) et Yvon Godbout (La Fenouillière). Plus, pour les becs sucrés, Yannick Branger (Glaces et Chocolats Hartley) et Christophe Morel (Morel chocolatier).
Pour l’occasion, le Fairmont Manoir Richelieu offre aux gourmets un forfait "en chef" avec hébergement, atelier de cuisine, dégustation et souper gastronomique (1 800 441-1414; www.fairmont.com/richelieu).
CHARLEVOIX VU DU FLEUVE
Le croisiériste AML a lancé cette année plusieurs forfaits de deux ou trois jours à bord de son Cavalier Maxim. Deux partent de Montréal ou Québec et ont la région de Charlevoix pour destination. Et quelle plus belle saison que celle de l’automne pour voir les couleurs en se déplaçant sur le fleuve, en dormant au Manoir Richelieu, voire au Château Frontenac, avec retour en autocar de luxe (1 800 563-4643; www.croisieresaml.com)!
MUSIQUE, MAESTRO
Le Domaine Forget est loin d’en avoir fini avec sa saison musicale… On aime particulièrement ses buffets du dimanche. Il en reste deux: pour manger le 29 août au son de l’accordéon de Bernard Cimon ou, le 5 septembre, avec un trio violon (Philippe Amyot), guitare (Yvon Bouchard) et contrebasse (Jean-Pierre Arsenault). Pour un week-end "fête du Travail" tout en jazz, le Domaine a invité Carol Welsman à un triplé: concert musical, classe de maître et concert vocal. Place à la chanson, aussi, avec une programmation de choix. Nos artistes préférés: Bernard Adamus, le 27 août; Luc De Larochellière, avec son album Un toi dans ma tête, le 17 septembre; Les Trois Accords, le 18 septembre; Marjo, le 22 octobre; Damien Robitaille, récipiendaire du prix Félix-Leclerc aux dernières FrancoFolies de Montréal, le 12 novembre; et Vincent Vallières, le 19 novembre (infos: 1 800 336-7438; www.domaineforget.com).
VERTE LAITERIE DE CHARLEVOIX
L’établissement, qui trône au bord de la route 138 entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, est bien connu pour ses fromages – cheddar, Fleurmier, Hercule et 1608 – comme pour son instructif économusée du fromage. Ce qu’on sait moins, c’est qu’il a investi plus de deux millions de dollars cette année dans un passionnant projet de développement durable. On pourra voir le résultat, en visite guidée, dès la fin septembre, affirme le propriétaire Jean Labbé. L’objectif est d’économiser l’énergie utilisée pour faire fonctionner la fromagerie tout en traitant écologiquement les résidus du processus de transformation du lait en fromage (lactosérum et eaux blanches). Après quatre ans de développement avec la firme Valbio Canada, l’entreprise a opté pour deux technologies innovatrices. L’une va lui permettre de produire du gaz méthane à partir de ses déchets organiques et de l’utiliser pour chauffer de l’eau, économisant du même coup 65 000 litres de mazout par an en chauffage et pour ses opérations de fabrication! La seconde vise à traiter les eaux usées en utilisant un ingénieux procédé (Eco-Machine): les résidus liquides, riches en azote et en méthane, passeront dans les réservoirs d’une serre accueillant aussi bien des plantes microscopiques que des plus grandes, des algues, des escargots, des poissons… Rien à manger, mais un formidable écosystème avalant azote et méthane en laissant partir à la rivière une eau épurée!