Bien avant que Fred Pellerin ne mette Saint-Élie-de-Caxton sur la carte, Gilles Vigneault chantait les louanges de son village. Il en a fait un véritable pays plus grand que nature, avec ses hymnes, ses personnages, ses contes et légendes.
Innucadie
Pas étonnant qu’au sein de ce pays raconté ait fleuri le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie. La sixième édition aura lieu du 6 au 10 juillet prochain.
Le nom du festival s’inspire évidemment de l’union des deux nations qui ont créé la saveur unique du village: les Innus et les Acadiens. Cette année, le porteur du bâton de parole sera le docteur Stanley Vollant, un médecin et un leader des plus inspirants. Pour cette édition, le comité organisateur a concocté une programmation bien touffue dans laquelle se mélangent traditions (comme la mi-carême), musique, danse, chant et contes. Et pas que du radotage et du placotage, mais bien une transmission de paroles élevée au niveau d’art verbal.
Les Galets
Généralement, un galet désigne un caillou plat poli par frottement et que l’on retrouve souvent près des cours d’eau. Mais à Natashquan ("endroit où l’on tue des ours", en innu), on va plus loin. Les Galets désignent l’île de pierre ainsi que son hangar de pêche plus que centenaire. Classés biens culturels, cette structure ainsi que le centre d’interprétation Le Bord du Cap (représentant un magasin général de l’époque) témoignent du passé atypique des gens du coin.
Pourvoirie Hipou
Dans un territoire de 200 000 km2 comptant une poignée d’âmes, pas besoin de lutter pour trouver un coin tranquille.
Et comme là-bas, la nature a préséance sur tout, il s’agit de l’endroit rêvé pour établir une pourvoirie. La pourvoirie Hipou, située à 18 km de Pointe-Parent, s’est donné la mission de vous faire découvrir la culture et le mode de vie des Innus. Comme leur vie s’articule autour de la grande rivière Natashquan, l’entreprise vous donne accès à un camp lové près du plan d’eau et d’où partent les excursions guidées par des autochtones.
Vous y découvrirez l’étroite relation qu’entretiennent les Innus avec le saumon et aurez également l’occasion d’apprécier leur artisanat, de déguster leur cuisine et de pêcher la truite de mer. Ouvert dès le mois de juin.
Le Club du lac Musquaro
Pour littéralement sortir des sentiers battus (et c’est peu dire puisqu’il faut s’y rendre en hydravion à partir de Natashquan), le Club du lac Musquaro s’impose.
On ne parle pas ici d’un étang, mais bien de l’un des plus grands lacs de la Côte-Nord, s’étendant sur un périmètre d’environ 500 km. Et comme on y offre des forfaits de pêche depuis un demi-siècle, la formule a maintes fois été testée, éprouvée et approuvée.
L’endroit porte la réputation d’un véritable paradis de la ouananiche, mais on peut également y pêcher de l’omble chevalier, de la truite mouchetée et même pêcher à la mouche en certains lieux que les guides experts se feront un plaisir de vous indiquer.
Ils vous amèneront aux meilleurs endroits à la meilleure heure dans leurs embarcations de 18 pieds, rapides, confortables et sécuritaires.
Une fois votre "trophée" en main, vous pourrez le déguster directement sur la berge (cuit en plein air ou en sushi), le faire fumer sur place et vous le faire emballer pour le transport par le personnel du club.
La vie de pacha, quoi!
Du nouveau sous le soleil
Le documentaire de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere, Chercher le courant, avec la participation de Roy Dupuis, a connu un énorme succès et soulevé bien des questions sur la pertinence des projets hydroélectriques de la Romaine. (www.chercherlecourant.com)
À partir du mois de juin prochain, les visiteurs pourront découvrir le chantier de la Romaine-2, mené par Hydro-Québec. Le départ se fera du campement des Murailles, à une heure de Havre-Saint-Pierre. Rien de tel que d’explorer l’autre côté de la médaille avant de vous faire votre propre idée.
www.hydroquebec.com/visitez (Côte-Nord) (à partir de la mi-mai)