En 1997, le producteur Nick Gold réalisait un coup de génie en produisant l’album du Buena Vista Social Club, propulsant au sommet la carrière de vieux musiciens cubains. Treize ans plus tard, Gold a réuni quelques-uns de ces mêmes Cubains, dont le chanteur Eliades Ochoa, pour enregistrer avec de grosses pointures de la musique malienne (c’était d’ailleurs le plan en 1996, mais les Maliens ne s’étaient jamais rendus au studio, faute de visa). Ainsi, les Toumani Diabaté, Bassekou Kouyaté et Djelimady Tounkara s’adaptent parfaitement à la chaleur cubaine, preuve que les deux courants traditionnels partagent les mêmes racines. Les rythmes circulaires collent à la salsa cubaine, tandis que les sonorités africaines (kora, n’goni, balafon, guitares électriques syncopées) se marient harmonieusement avec les cuivres et les tres. Du soleil pour votre automne.
25 % de salsa cubaine
25 % de rumba africaine et cubaine
15 % de jazz
20 % de calypso caribéen
15 % de rythmes circulaires
