Agnès Bihl se fait moins de bile sur ce quatrième effort. Disque au titre soixante-huitard, Rêve général(e) n’est pourtant pas un album farouchement revendicateur. Non, ici, la chanteuse française a plutôt choisi le ton de la légèreté, de l’ironie et de l’humour pour faire passer ses idées, contrairement à son précédent Demandez le programme qui était beaucoup plus dramatique. L’optimisme sied bien à cette artiste qui se réclame de l’école des Brassens, Brel, Renaud et Anne Sylvestre. La musique, par contre, n’a rien de très original, typique du genre et peu inventive. Le violoniste Didier Lockwood, Grand Corps Malade et Alexis HK contribuent chacun à une des 13 chansons de Rêve général(e), variant un peu la couleur d’ensemble de l’album.
Guide albums
Agnès Bihl
Rêve général(e)
Banco Music, 2010