En s’engageant sur un terrain déjà foulé à maintes reprises, celui d’une folk dépouillée basée sur le mélange voix-guitare, Alela Diane faisait preuve soit d’une grande naïveté, soit d’un naturel fou digne d’une Marissa Nadler ou d’un Devendra Banhart époque Rejoicing in the Hands. Les deux réponses sont bonnes. À 25 ans, la Californienne entonne ses histoires de racines et d’exil avec une sensibilité qui ne verse jamais dans la complainte. Et elle le fait déjà avec assurance, sans qu’on ait envie d’utiliser les qualificatifs «hippie» ou «freak folk». Enregistré avec son papa, The Pirate’s Gospel s’est déjà imposé en Europe.
Guide albums
Alela Diane
The Pirate's Gospel
Holocene Music, 2008