Talent brut, voix flûtée distincte, une musique qui a crû sur les racines folk américaines: on avait craqué pour les deux premiers albums plus dépouillés d’Alela Diane. Léger changement de cap avec ce troisième tour de chant. Elle refait surface chantant toujours aussi bien, mais pas mal plus entourée qu’avant, nous fait le même coup que Ray Lamontagne finalement, avec un résultat sympa, mais une plus-value discutable et une couleur plus «coutrysante». Est-ce la présence de tout ce monde autour d’elle, ce nouvel enrobage, qui dilue l’impact des mélodies? On cherche en vain des airs aussi purs et ensorcelants que Tired Feet, The Pirate’s Gospel et To Be Still. Alela est rendue ailleurs et c’est un petit peu dommage.
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Alela Diane & Wild Divine
Alela Diane & Wild Divine
Rough Trade, 2011