Voilà qui ravit: enfin du son neuf avec le premier album d’Alexandre Désilets. Au Québec, on n’entend pas souvent une électro-pop aussi fouillée, exaltante et hypnotisante. Pour la France, on pense à Bertrand Burgalat: intelligence, raffinement, modernisme. Un mélange de Radiohead (pour la voix souple de Désilets) et Portishead (pour ses rythmiques tournoyantes). Le jeune artiste, qui s’est distingué à Granby, Petite-Vallée et Ma Première Place des Arts, est allé chercher Jean Massicotte et Denis Wolff, combo chic, pour fantastiquement produire et arranger le CD. Seuls hics: les titres des chansons illisibles au verso et l’absence des paroles. Mais sinon, c’est puissant.
20 % de rythmes hypnotisants
20 % de voix envoûtante
18 % de Portishead
12 % de Radiohead
10 % de soleil noir
10 % de grisaille
10 % de cool