Comment peut-on réussir avec tant de moyens à faire une telle musique, aussi terne qu’ennuyeuse? Pour son deuxième album, la Torontoise s’enfonce dans la médiocrité avec des ballades prédigérées et des refrains insipides et cuculs, genre I Believe in Yooooooou! Ambition artistique: zéro. Créativité et audace: zéro. Amanda Marshall triche, et nous prend pour des caves: d’un côté, on nous annonce une rockeuse à voix, et, de l’autre, on nous offre une chanteuse sans contenu, prisonnière du monstre promotionnel qu’on a créé autour d’elle. Déjà la fin? Le 10 juin, au Saint-Denis.
Guide albums

Amanda Marshall
Tuesday's Child
Epic/Sony, 1999