Sans aucun doute, la formation finlandaise va de l’avant avec son cinquième album. Plus mélodieux que Tuonela (1999), Am Universum ne possède toutefois pas autant de caractère. C’est comme si Amorphis dévoilait le punch dès la première chanson, Alone, qui ressemble à la deuxième, qui ressemble à la troisième et ainsi de suite. Le groupe, qui se complaît aujourd’hui dans le rock progressif symphonique, n’a certainement plus rien à voir avec le death symphonique des débuts, qui avait pour avantage de nous surprendre parfois. Heureusement, la transition s’est faite graduellement. Et l’on se retrouve à des lieues des origines avec les nappes de saxophone qui noient littéralement l’album dans une ambiance de mélodrame pesante à la longue!
Guide albums
Amorphis
Am Universum
Relapse Records, 2001