On a croisé et apprécié Amylie comme choriste chez Tristan Malavoy, remplaçante de Stéphanie Lapointe. Pour son premier album, on change radicalement d’univers. Place désormais au soul, avec quelques touches électro. D’entrée, on songe invariablement à la Française Camille, la folie et l’audace en moins. Car si l’opus est bien arrangé et réalisé (contributions de Carl Bastien, Alex McMahon, JF Lemieux, etc.), l’ensemble demeure cependant assez lisse et convenu. La voix d’Amylie sonne juste, quoique maniérée. Ses textes passent un peu inaperçus, ne véhiculent pas d’émotions, comme si elle privilégiait le jeu au détriment de la confidence. Esthétique mais froid.
Guide albums
Amylie
Jusqu'aux oreilles
Audiogram, 2008