Ana Voog est un cas. Dans le cyberespace, on peut observer cette Américaine de sa chambre à coucher à sa salle de bain, via sa Webcam, 24 heures par jour, sept jours sur sept, remettant ainsi en question ainsi la notion d’intimité (et rassasiant au passage les voyeurs virtuels…). Sur disque, cependant, elle ne questionne pas grand-chose, donnant dans une pop électronique infantile et sans relief, avec une voix de nymphette en chaleur. Elle a beau remercier dans les crédits de l’album les Björk, Madonna, Laurie Anderson, Tori Amos, Annie Sprinkle et Yoko Ono (dont elle reprend la pièce Ask The Dragon), elle fait plutôt figure de wannabee qui serait prête à n’importe quoi pour atteindre le statut de célébrité. Anecdote originale, contenu insipide.
Guide albums
Ana Voog
Anavoog.com
Wasteland/Universal, 1998